Fils du
couple non marié composé de Elvira Guttierez
et
Juan
de Montenegro, il est né à Almagro en 1479.
Transbahuté en raison des querelles de ses parents qui se séparèrent
et dont il du suivre une fois l'un, une fois l'autre, il ne bénéficia
guère de grande éducation et restera analphabète.
Diego
de Almagro ne saura ni lire, ni écrire. Il sera considéré
de visage et port ingrat pour les standards de l'époque. Il compense
sa frustration de l'écriture et la lecture, par un verbe intarrisable
et une propension à se mettre un peu en avant et se retrouver au
centre des conversations de soudards et sous-officiers, sachant que pour
gagner argent et honneurs, il s'engagea dans les armées, puis s'embarqua
vers le Nouveau Monde où il arriva vers 1514.
Les privilèges que s'octroyent les conquistadores, lui permettent d'acquérir des terres à Panama et d'y devenir un habitant relativement connu et de posséder quelques biens, quelques chevaux, une maison, quelques esclaves et une bourse honorable.
C'est à "Tierra Firme" ou Panama qu'il rencontrera un autre militaire de statut social proche, qui possède aussi un beau haras, une belle villa, des terres, des esclaves, il est de bonne trempe, comme lui, il a grade de capitaine, il s'appelle Francisco Pizarro et fut le deuxième espagnol à apercevoir pour première fois la grande mer du Sud (actuel océan Pacifique) . Comme Diego de Almagro ce capitaine rêve d'expéditions de découverte de nouveaux territoires, de monter de façon vertigineuse dans la hierarchie sociale et de devenir un homme riche, respecté et pourquoi pas très envié.
Mais de la pensée à la concrétisation, il y a un certain nombre d'obstacles à franchir, administratifs, financier, d'organisation, de matériel, d'hommes etc.
Ils prennent les contacts nécessaires pour obtenir les informations
indispensables à la mise sur pieds d'une expédition, il s'associent
alors avec un ecclésiastique, Vicaire de Panama, dénommé
Hernando
de Luque. Celui-ci a une santé précaire, mais est de
bon contacts. Grâce à lui il obtiendront les autorisations
nécessaires du gouverneur de Panama
Pedro Arias de Avila
alias Pedrarias Davila. Pas pour rien, lorsqu'ils créent
pour ce faire "la société du levant" (Hermandad
del Levante) ils doivent y associer le gouverneur dont question.
Alors que Diego, Francisco et Hernando y mettent force deniers, le
gouvernuer Pedrarias se contentera dit-on de l'apport d'un veau et de ses
signatures, sceaux et cachets d'autorisation pour toute participation.
Les coûts de construction de bateaux, de leur équipements, de l'embauche de soldats, marins, pilotes, vivres, armes etc ou droits sont tellement élevés que même en hypothéquant tous leurs biens, il manquent encore de l'argent et ils doivent faire appels à d'autres investisseurs pour boucler les budgets d'expéditions.
Les tâches sont réparties entre de Luque qui s'occupe des contacts avec les bailleurs de fonds et les positions "politiques", Diego de Almagro qui s'occupe de l'intendance et de la logistique, tandis que Francisco Pizarro sera l'homme de terrain, celui qui mènera les recherches sur le continent.
Lorsqu'ils ont trouvé le "Pérou" que Francisco à abordé avec les treize de l'île du Coq, il faut encore demander les autorisations, titres et rentes à l'empereur Charles Quint, leur souverain.
Mais, les créanciers sont plus qu'impatients, les coûts de la traversée vers l'Espagne très élevés et il faut encore tenter de commencer à préparer l'expédition décisive en attendant le retour de l'envoyé.
Il faut donc choisir un représentant pour tenter de convaincre
Charles V, c'est Francisco Pizarro qui sera désigné.
Il promet d'obtenir titres, fonctions, rentes et autres égales
pour Almagro et lui, et toutes les distinctions et fonctions religieuses
pour de Luque.
Mais lorsqu'il revient s'il a bien obtenu rentes et titres pour son compagnon d'armes, une rente conséquente (à prélever sur les richesses à découvrir), le droit de porter des éperons d'or, c'est Pizarro qui a été désigné comme chef suprême des conquistadores du Pérou, Marquis de Nouvelle Castille, et gouverneur des terres à découvrir, a une rente supérieure, le même droit aux éperons d'or au port du manteau de St Jacques etc.
Diego ronge son frein. Il a quelques explications houleuses avec Francisco qui tente de minimiser les choses et lui assure qu'en soit rien n'est changé et que cette fois surtout ça y est il vont pouvoir partir à la conquête d'un empire peut-être aussi fou voire plus que celui découvert par Cortez.
Diego se console sur l'esclave africaine, assez belle dont il a fait l'acquisition et qui est prénommée Malgarida.
Il s'occupe de l'intendance, après avoir débarqué Francisco et ses hommes, il retourne à Panama, chercher plus d'équipement, d'hommes, d'esclaves, de vivres, volailles, semences etc.
Lorsqu'il rejoint enfin son compagnon d'armes c'est pour apprendre que ce dernier à réussit le coup de force de prendre avec moins de deux cents hommes d'armes d'Espagne l'empereur du pays alors que celui-ci tenait cantonné à quelques lieues à peine plus de 40.000 hommes. Le peuple de cet empereur est d'ailleurs occupé à rassembler par caravannes entières d'homme, de femmes et d'animaux curieux comme des gros moutons sur échasses avec un long cou et un regard dédaigneux appelés lamas.
Même un frère de Francisco, Hernando est parti vers la côte ramener d'un endroit appelé Pachacamac ou quelque chose comme cela et d'un temple de l'or qui y serait caché.
Il y a belle tension dans le campement, peut-être en raison de l'importance du prisonnier que l'on tient là et de toute un cour qui volontairement veut partager son sort à ses côtés. des femmes des hommes, des serviteurs, un vrai monarque.
Il essaie d'ailleurs de s'en faire l'ami pour en apprendre le plus qu'il peut d'autant qu'il a manqué le début de l'hitsoire et toute la partie de l'affrontement qui le vit choir en semblable position.
Il a du mal a le croire. Il serait dans une extase jubilatoire permanente s'il n'y avait cette désagréable sensation de n'être que les bleus arrivés lorsque tout est fini et qui de la sorte n'ont une fois encore droit à rien.
Bientôt il se rendra compte que ce n'est pas qu''une simple impression.
L'or arrive moins vite qu'on ne s'y attendait. Les hatuns runas
de cet Inca ne semblent rien faire pour faciliter le jeu au contraire,
ils apportent des objets parfois volumineux et creux pour remplir une pièce
d'objet d'or pratiquement du sol au plafond et deux d'argent. Ce qui serait
le montant à payer pour sa rançon, pour sa vie, pour sa liberté.
De crainte de ne pas recevoir assez, les hommes de Pizarro qui
refusent que s'y mêlent ceux de Almagro, applatissent les
objets à la masse pour s'assurer qu'une fois ces salles remplies,
ils seront réellement à la tête d'une fortune colossale.
L'Inca regarde tout cela d'un oeil dubitatif, parfois même il semble abassourdi. Certes l'or à pour lui et les siens beaucoup d'importance. Il représente, le faste, la lumière du Soleil, sa couelur, sa brillance. mais ce qui importe ce n'est pas que ce soit ce matériaux en soit et pur qui est important c'est l'aspect final de l'objet. Peu importe qu'il soit de cuivre, d'argent ou autre baigné d'or, l'important est le résultat la beauté de l'objet, la finesse du travail, la dextérité de l'orfèvre, l'art dont il a fait preuve, les symboles représentés, l'harmonie des formes, le respect de proportions, les détails des éléments représentés, leurs nombres, les filigrannes, les éléments qui travaillés qui pouvaient donner à l'or ou l'argent l'impression de dentelles de métal, l'utilité, le contentement que les hommes comme les dieux érouveront à être servis dans de semblables objets. Voir de s'en parer, boucles d'oreilles, colliers, pectoraux, bracelets de poignets ou de chevilles, ceintures, pendentifs, broches, épingles, couronnes, sceptres, grelots, armes rituelles, etc. C'est invraissemblable de voir écraser des oeuvres splendides, certaines uniques au monde!
Il importe peu que ces objets soit d'or ou d'argent soient massifs.
D'ailleurs, les Incas les préfèrent nettement creux,
plus utiles, plus aisés à déplacer, transporter, surtout
lors des cérémonies et processions, à accrocher aux
murs, à lever, à placer dans les niches trapézoïdales,
que dire des services religieux et mieux encore domestiques de la haute
noblesse.
Certes, il fait lui aussi inca travailler des milliers d'hommes dans
ses mines. mais cela est fait rationnellement pour des fabrications qui
serviront les cultes, les besoins des nobles, comme cadeaux très
spéciaux dignes de très hauts dignitaires, de princes ou
de rois!
On ne fait d'ailleurs pas n'importe quel cadeau à l'Inca. S'il
s'était émerveillé lorsque l'on lui avait fait cadeau
de ce Kéru de verre, dans lequel il croyait que ne pouvait boire
que l'empereur des Espagnols ou sa plus haute cour voire seulement leur
Dieu.
Il le jeta et n'en voulu plus lorsqu'on lui dit que n'importe quel
sujet d'Espagne pouvait boire dans des verres en verre dans leur pays et
que parconséquent le cadeau n'avait guère de valeur exclusive.
L'Inca qui essaie plutôt de faire ami-ami avec les Espagnols,
n'est pas farouche. Il semble même d'une intelligence aiguisée.
Il a très vite appris à jouer à différents
jeux importés par les Espagnols. Celui où il semble même
le plus doué est le jeu d'échec.
Peut-être même trop vite et trop bien appris.
Lorsque le partage débutera enfin, les tensions sont à
leur comble, les hommes de Pizarro sont d'une tension extrême, on
calcule recalcule, s'assure, soupèse, vérifie, compare.
De Almagro et ses hommes font vraiment figure d'importuns.
au départ on ne prétend rien leur donner. Mais, on n'est
pas loin d'en venir aux armes. Francisco pour calmer le jeu leur jettera
20.000 pesos pour solde de tout compte. des miettes!
Il ne peut faire plus s'il ne veut pas voir ses propres hommes se rebeller!
Après tout, eux ont pris tous les risques, de Almagro et ses hommes
sont arrivés trop tard.
Diego se sent à nouveau dupé!
Cela ne peut pas durer ainsi!
Il va falloir retrourner en Espagne ou envoyer quelqu'un de sa confiance
de son bord, écrire, à la cour d'Espagne pour corriger l'injustice
qui lui est faite.
Pizarro n'a pas plus de mérite que lui. ils étaient associés et le sont encore! il a investi aussi beacoup d'argent sans lui rien de ce que Pizarro a fait n'aurait été possible. il fut son ange gardien, sa nourrice, son bateau de secours, son renfort, son appui permanent.
Que l'ecclésiastique de Luque n'ait pas vécu, n'est pas l'affaire.
D'un autre côté il faut que la donne change.
L'Inca est peut-être très intelligent (voire trop d'ailleurs),
beau, séduisant, de bonne composition. Mais, il a fait exécuter
son frère (qui semble avoir été l'empereur légitime
jusqu'à avoir é´té vaincu par les armées
d'Atawalpa et être retenu prisonnier
dans les geoles d'un des généraux d'Atawalpa) pour
qu'il ne puisse être délivré par les Espagnols, démontrant
par là qu'il ne se sent aucunement vaincus et reste potentiellement
très dangereux.
Et ce n'est pas le fait qu'il ait offert une de ses soeurs une certaine Quispe Sisa à Francisco Pizarro comme épouse ou concubine, ait autorisé à ce qu'elle soit baptisée Inès Huaylas Yupanqui et que l'Inca lui même ait accepter de se faire baptiser et ait pris le prénom catholique de Juan ou de Francisco que cela change quelque chose. depuis, il n'arrête plus d'appeler Pizarro son frère. C'est vrai sont depuis le cadeau de la soeur devenus en quelque sorte beau-frères!
Cet Inca est rusé, fin startège.Il est certain qu'il n'attend
qu'un moment d'inattention des Espagnols pour renverser la situation et
leur faire payer au centuples les humiliations qu'il endure depuis des
semaines avec le plus grand stoïcisme.
De plus la mort de l'Inca rétablirait un peu l'équilibre
entre les groupes espagnols des Pizarro et des homme de de Almagro.
L'Inca disparu, ils se trouveraient ensemble face à une nouvelle
situation, de nouvelles entreprises, découvertes à faire,
de nouveaux comnbats à livrer peut-être, leur donnnat dès
lors autant de droits sur les prises que ceux de Pizarro.
Fini les miettes!
Oui de Almagro l'estime, l'admire peut-être cet Inca, d'ailleurs,
même Pizarro fait des frais pour le jeune souverain.
C'est vrai qu'il paie la rançon accordée, qu'il a accepté
le baptême! Mais tout cela n'est que façade et de plus cela
n'arrange ni ses intérêts ni ceux de ses hommes.
Alors la parodie de tribunal qui s'en suivra tous sont complices nuls
ne tente de l'empêcher. L'Inca est jugé pour tout ce que l'on
peut: traitrise, polygamie, idolâtrie, regicide, fratricide, rebel,
séditieux, fourbe etc, etc.
Plus rien ne le sauvera.
Bah, "on" lui donnera une sépulture chrétienne proche de la petite église San Francisco qu'on a fait construire entre temps à Cajamarca.
Lorsque celle-ci se produit Diego est stupéfait, comme la plus part des Espagnols, Francisco Pizarro lui-même n'en revient pas, les femmes, hurlents, se jettent par terre, tentent de s'étrangler avec leur cape, leurs tresses, les hommes se mutilent. La situation est en train de déraper, de devenir incontrolable!
On a annoncé aussi l'arrivée imminente d'un autre espagnol
à la tête de trois navires. Il s'appelle Pedro de Alvarado
et entend conquérir tout ce qui est au Nord de Tumbes.
Il faut absolument l'en empêcher! Cette partie de continent doit
leur revenir seulement à Pizarro et lui.
Diego monte à sa rencontre avec une bonne troupe.
Il arrive juste à temps celui-ci est déjà occupé
à établir ses campements.
La négociation ne sera guère aisée, il est avec
un fort parti militaire.
Il a dépensé une fortune pour armer ces bateaux et monter
cette expédition militaire. Il ne s'en ira pas comme cela.
Et il le fait savoir.
Diego doit utiliser la persuasion, la pression. Il tente de souffler
le chaud et le froid, les promesses et les menaces.
Francisco et lui ont les autorisations de la cour d'Espagne, le Pedro
en question ne doit posséder qu'une autorisation d'un gouverneur
quelconque de Nicaragua ou du Honduras. De plus les indiens ici sont hostiles
et possèdent de grande armée redoutables.
L'argument semble porter un instant, mais de Alvarado se reprend. Pour
faire leur premières investigations, Pizarro et lui ne disposaient
de rien de plus c'est le gouverneur de Panama Pedro Arias de Avila qui
leur avait permis de former leur société du Levant, société
d'investigation et exploration dont ils avaient du le faire membre
pour prix d'un veau alors que Pizarro et lui avaient du hypothéquer
la majorité de leurs biens.Ils savent donc ce qu'il lui en a coûté
à Pedro pour cette expédition de trois navires! Il est équipé
pour faire face à toute éventualité et à toute
troupe de sauvages dit-il. Il est soldat, la guerre, il est formé
pour cela!
Il ne renoncera éventuellement qu'à la seule condition
de rentrer intégralement dans ses fonds avec une marge bénéficiaire.
C'est le but de toute opération de ce genre!
On négociera alors ferme Almagro propose 20.000 pesos, Alvarado
hurle, il a dépensé bien plus que cela! Certainement le double.
Son bras droit le capitaine Sebastian Garcilazo de la Vega confirme!
Almagro propose 50.000 pour solde de tous compte. Jamais! Tous ces
efforts, ces investissements ces tractations, ces emprunts, ces influences,
ces pots de vins, juste pour retourner d'où ils viennent et faire
comme si rien ne s'était passé!
Almagro se rend bien compte qu'il n'aurait jamais accepté cela
non plus, pas plus que Francisco.
La prise de l'Inca et le paiement de la rançon devrait permettre
pourtant de payer ce qu'il faut!
Il fait alors une offre considérable, il est pret à payer
80.000 pesos d'or pour racheter tout: les bateaux, les armes, les chevaux,
les équipements, la poudre, les munitions, la verroterie et les
hommes! Alvarado se lève il veut 100.000 pesos d'or!
Almagro dit qu'en principe il accepte, mais qu'il doit en référer
à Pizarro qui doit marquer son accord et amener l'or car il n'est
pas venu jusqu'à eux avec pareil trésor.
Alvarado accepte. Ils chevaucheront de concert jusqu'au paiement de
la somme.
Pizarro arrivera avec l'or et m'arrangement sera signé. Toutefois
s'ils désirent participer à part de la conquista, sous les
ordres de Pizarro et Almagro, il pourraient encore recevoir des parts de
butins selon leurs rangs, selon qu'ils vont à pieds ou à
cheval, sont hommes d'artillerie, mousquetaires ou simples soldats.
Mais ce n'est pas tout cela il faut aller vers ce Cusco,
la capitale de cet empire qui doit regorger de plus de trésors encore.
Capitale qui d'ailleurs devrait lui revenir à lui Diego de
Almagro! Ce ne serait que justice pense-t-il.
Et cela agace Francisco Pizarro et ses frères plus qu'on
ne saurait le dire.
Astucieux, Francisco fait circuler le bruit de ce que bien au Sud il
y aurait des terres bien plus riche encore que le Cusco.
Diego de Almagro qui n'est pas plus heureux de la promiscuité
avec les pizaristes, vient trouver Francisco, comme il y est obligé,
pour tenter d'obtenir l'autorisation de poursuivre l'exploration, la conquista
et l'évangélisation beaucoup plus au Sud.
Au-départ, le marquis, fait un peu .la sourde oreille, fait
patienter, juste ce qu'il faut pour bien ferrer l'hameçon qu'il
a lancé.
Il accepte enfin et Diego de Almagro part conquérant
sur une route du Sud qu'il espère le compensera de toutes injustices
et de toute difficultés qu'il aura rencontré au cours de
son existence.
Mais là encore il s'est lourdement trompé. Les
chemin suivi est terrible le traducteur qu'on lui a donné avec misdsion
de guide se révèle être un fourbe qui hait les espagnols.
Diego
le fera exécuter lorsqu'il s'en rendra compte.
Mais, d'un autre côté il est trop tard, ils ont pris des
sentes impossibles dans les montagnes parmis les plus hautes des Andes,
ils ont faim, soif, crève de chaleur ou meurent de froid, souffre
terriblement de l'alatitude lorsqu'ils passent des cols à plus de
4000m d'altitude.
Ils reviendront plus pauvres qu'au départ, pratiquement en guenille
raison pour laquelle on les surnomera los rotos de Chile (les pouilleux
du Chili) qu'il ont découvert partiellement.
Diego de Almagro se rend compte qu'il s'est encore fait jouer
par son compagnon d'Armes, mais lorsqu'il arrive aux abords de Cusco
c'est pour apprendre que Francisco Pizarro est parti vers Lima et a laissé
en poste de gouverneur de la zone son frère Hernando Pizarro.
Diego de Almagro réclame alors à Hernando Pizarro de
lui remettre les clefs de la ville, car selon lui elle lui appartient.
Hernando lui oppose qu'il est là sur ordre de son frère
le comamdant en chef et n'est pas autorisé à remettre la
ville à qui que ce soit.
Diego de Almagro est contacté aussi par des émissaires
de Manco Inca, l'Inca nommé par Francisco Pizarro
comme empereur après Atahualpa et Tupac Walpa. Et
celui-ci serait entré en rébellion contre Hernando Pizarro.
Il offre d'ailleurs son alliance à Diego contre Hernando.
Mais Diego pense pouvoir faire peut-être seul il garde cette
carte au cas où.
Sa colère lui fait faire le coup de force qui met Hernando
Pizarro entre ses mains prisonnier.
Hernando le conjure d'être raisonnable, l'assure que lui
n'est pour rien dans cette situation. Il fait tant et si bien qu'il convain
Diego de le relâcher.
Mais, grave erreur, car Hernando s'est senti cruellement humilié
par cette arrestation. Aussi dès qu'il le peut il renverse la situation
et fait arrêter Diego de Almagro.
Mais il ne lui donnera pas la possibilité de remise en liberté
il le fait exécuté sur la place d'Armes devant sa concubine,
ses enfants et plusieurs de ses partisans pour haute trahison.
Et c'est la fin de Diego de Almagro. Sa concubine et esclave Malgarida
fera dire une messepour lui. Mais son fils et d'autres de ses partisans
n'ont plus qu'une idée en tête se venger des Pizarro en assassinant
Francisco Pizarro à Lima.
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