Si vous avez des problèmes
cardiaques, pulmonaire ou autres aigus,  nous vous recommandons de faire un petit contrôle médical en indiquant à votre médecin que vous comptez faire un voyage qui vous emmènera à des altitudes de plus ou moins 4000m, voire plus.

Si vous êtes considéré apte,
cela ne signifie pas que vous ne pourrez pas être sujet au mal d’altitude plus connu dans les Andes sous le nom de Sorroche.
Ce mal apparaît le plus fréquemment à 3000 m au-dessus du niveau de la mer, mais il a été noté quelques cas ou il apparaît déjà au-dessus de 2000m.

Les symptômes les plus fréquents sont :
maux de tête et « barre »,  essoufflement, impression de chute de tension, nausées, vertiges, difficultés à dormir, ballonnements etc.

Pour éviter d’être sujet à ces quelques inconvénients, les Andins recommandent en général :
D’éviter : stress, énervement, angoisses, efforts inutiles (laisser les excursions et visites pour le lendemain) nourriture trop abondante et alcool le premier jour de manière à permettre à l’organisme de s’occuper principalement de son adaptation à de nouvelles conditions d’altitude.

De prendre un peu de repos, et donner de 12 à 20 heures à son organisme pour son adaptation.
De boire en suffisance et de boire notamment du maté (infusion) de feuilles de coca (ceci n’est pas une panacée, comme la majorité des infusions traditionnelles elle est censée aider votre organisme sans obligatoirement être un rempart absolu.).
De prendre du sucre ou éléments sucrés, éventuellement de humer des plants de muña (lire mounyia).

En cas de sensation de chute de tension de se coucher et de lever les jambes plus haut que la tête. En général la personne se sent mieux après quelques minutes. Néanmoins faut veiller à ce que celle-ci se relève doucement pour ne pas reproduire l’effet non désiré immédiatement, et repos, éventuellement demander de l’oxygène en plus du maté de coca et de humer de la muña.

Le mal de l’altitude serait dû principalement à
la diminution d’oxygène présent dans l’air ambiant, fait qui surprend l’organisme et lui demande un temps d’adaptation.

Normalement le mal d’altitude n’est pas lié à l’âge
(nous avons eu des passagers de 6 ans et 80 ans qui n’ont manifesté aucune gêne particulière) ou à la force physique, mais à la manière dont le corps gérera cette nouvelle situation. On remarque d’ailleurs souvent que les personnes âgées sont moins sujettes à ce genre de problèmes, peut-être aussi, car souvent plus attentives et respectueuses des consignes données par les guides et accompagnateurs dans ce domaine. Alors que certaines personnes plus jeunes ou sportives, n’éprouvant parfois aucun symptômes les premières minutes ou heures, décident de passer outre les recommandation de modération et de repos, et ne tardent pas alors à en faire les frais.

En général, ces sensations se limite à une légère gêne le premier jour, MAIS au cas où les symptômes sont violents ou particulièrement aigus, il faut absolument se faire examiner et soigner par un médecin, voire se rendre à l’hôpital. Et bien entendu suivre les recommandations données par le praticien.

Autres recommandations annexes :
En altitude prévoyez :

1. Un foulard ou un chapeau
2. des lunettes solaires (polarisantes),
3. une crème hydratante,
4. stick pour les lèvres et écran solaire efficace, sachant que les UV sont nettement moins filtrés en altitude.

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