Vaste espace du palais de l'allégresse se situant en face du "Koricancha" ("temple aux parois d'or") ou "temple du Soleil" dont les chroniqueurs espagnols rapportent qu'il fallait faire plus de 400 pas pour en faire le tour et donnait sur la place "Intipampa" ou "place du Soleil". Il était délimité encore par les rues actuellement baptisées Romerito le long de l'hotel Libertador et Maruri.
Part de ce vaste espace est devenu l'espace de l'INC Institut National de Culture qui y a réalisé des fouilles archéologiques, découvrant des vestiges de véritable quartiers de ville

 

avec de ruelles bordées de murs de maisons, d'ateliers, de temples peut-être, aux murs de haute définition et facture.

Les ruelles les plus larges font 2,10m sont celles qui divise les "rectangle" que forme la Kusicancha dans sa longueur, celles qui le coupent dans le sens de la largeur ont elles-même une largeur de 1,60m. Ce qui était somme toute assez étroits comme ruelles, opermettant tout au plus le passage de 4 personne de front.

 

La partie inférieure des murs est construite en bloc de pierre taillé, polis et parfaitement ajustés, tandis que la partie supérieure est faite en adobes. Et ce originellement à l'époque Inca. On indique souvent érronément que cette pratique serait espagnole, même s'ils ont parfois perpétué cette tradition y ajoutant alors leurs balcons et autres moucharabiehs de bois et autres concepts.

Les archéologues ont remarqué le côté "cuit" et brûlé des vestiges, objets et socles. Qui fait penser à un intense incendie qui aurait eut plusieurs points de départ. Des feux provoqués intentionnellement.
Ils estiment que ceux-ci auraient été allumés lors de la prise de la ville par les troupes du général Kish Kish, haut officier d'Atawalpa qui en avait ordonné le saccage, le pillage, l'humiliation, l'asservissement, le massacre.
Ordre qui sera exécuté avec un zèle, une férocité et une morgue que les survivants de Cusco n'oublieront pas.
Générant une haine qui les aveuglera au point de ne pas réaliser immédiatement que ceux qui causeront la perte  d'Atawalpa et d'un de ses plus grand généraux Chacuklchimay, obligeant Kish Kish à quitter la ville et se replier en montagne, n'en sont pas pour autant des  alliés, moins encore des amis.
Ce n'est que trop tard qu'ils s'apercevront qu'ils ont seulement changé de tortionnaires et se sont mis un peu profondément dans la gueule d'un prédateur implacable qui ne les lachera plus.

La vie dans la ville basculera  irrémédiablement. Il n'en reste quelques siècles plus tard que des vestiges.
Les "recinto", locaux, maisons, sont des lieux d'habitation ou de travail, des ateliers, des lieux de préparation, dans de grands récipients appelés "chombas", des différentes "ak'ah" ou aja (improprement appelé plus tard par les espagnols "chicha" comme cela se faisait dans les Caraïbes), la Puka ak'ah (ak'ah rouge souvent aussi appelée "frutillada"), la jaune ou Quello ak'ah, la sumac ak'ah ou ak'ah suprème, etc que l'on buvait dans des kerus ou verres en bois, en céramique ou en métal.

On y a trouvé des objets en céramique souvent de grandes finesse et esthétique, des objets en métal.

Ce sont dans ces sortes de caquelon, que le pied de forme particulière pouvait être poussé dans la braise pour maintenir les aliments bien chaud ou les réchauffer, il y avait aussi des casseroles de céramiques, dans lesquelles, les servantes, mais parfois les princesses elles-même préparèrent les plats pour leurs familles ou leurs maîtres.
 
Les jeunes "auquis" princes de l'empire naquirent dans cet espace prestigieux.

De même que le jeune Cusi Yupanqui, qui deviendra le grand réformateur du monde Inca "Pachacutec" et ses frères.

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