Ici se développèrent différentes populations appartenant
 à diverses cultures qui se retrouvèrent dans la seconde moitié
 du 15e siècle sous domination Inca. 
 Les Ichmas, Marankas  et autres gardent des chefs, lesquels
ne peuvent pratiquement prétendre  alors à autre titre que
celui de Curaca "Chef" vassalisé  au pouvoir central inca
de Cusco.  
 Ces derniers doivent connaître le Runa
 Simi "langue des êtres humains" que parlent les incas et quechuas, 
ils doivent aussi rendre des comptes et payer des tribus selon le systèmes 
comptables utilisant des cordelettes à noeuds que les incas appellent 
quipus. 
 Lorsque les Espagnols débarqueront sur une vaste place proche d'un 
fleuve chargé appelé "Rimac",
 il y a là le superbe palais du CuracaTaulichusco,
 surplombant le fleuve d'un côté, l'autre donnant sur cette
place où se tiennent cérémonies religieuses dirigées
 vers le grand temple "Inti Puma", sorte
 de pyramide tronquée dédiée au puma solaire, ou soleil
 puma. 
 Le centre de la place est alimenté d'eau potable par des canalisations
 reliées elles-même par endroits par des vasques en céramique.
 
 Il y a aussi un vaste corral destiné à rassembler et garder 
les camélidés divers, llamas et alpagas qui en caravane on apportés
les produits divers du marché ou destiné au palais, au temple
ou encore aux champs voisins. 
 Sachant que de vastes champs, remarquablement irrigués, labourés
 et ensemencés se prolongent à perte de vue le lomg du fleuve,
 de part et d'autre de celui-ci. 
Après avoir hésité entre plusieurs endroits, notamment
 Jauja dans les Andes, puis San Gallan plus bas sur la côte, 
 les conquistadors ont choisi cet endroit pour y établir leur nouvelle 
capitale en bordure d'océan Pacifique et y installer aussi un port 
important (plus de 8 millions d'êtres y habitent actuellement). 
 
  
 Francisco Pizarro, conquistador
 en chef, marquis de Nouvelle Castille,  procédera en personne
 à l'acte d'inauguration espagnole de Lima le lundi 18 janvier 1535. Elle recevra de Charles Quint 
son blason avec deux aigles qui se font face rappelant l'aigle à deux 
tête de la famille des Habsbourg et le nom de très noble, très 
fidèle et trois fois couronnée "Cité des Rois" en hommage 
à Gaspard, Melchior et Baltazar dont on célèbre la fête
 ce mois de janvier aux alentours du 6. L'épiphanie ou fête
des Rois-mages étant une fête importante en Espagne.
 De plus en cette période l'endroit choisi jouit 
d'un climat, humide certes, mais ensoleillé, chaud, nous dirions balnéaire.
 
 Plus de problèmes liés à l'altitude, 
ici la température ne descend jamais sous 12ºC, en janvier elle 
dépasse d'ailleurs allègrement les 25°C et on est proche 
de la mer. 
Non loin d'ici les bateaux pourront acoster, venant de Tierra Firme (Panama) qui est la grande colonie établie sur une langue de terre étroite que l'on franchi alors à pied ou à cheval pour se retrouver face à l'Atlantique et pouvoir alors en bateau rallier l'Espagne.
Pizarro du haut
 de la pyramide dédiée au Puma Solaire observera les alentours
 de la place et les divisera en 117 parcelles égales qu'il répartira
 auprès des survivants de ses expéditions de conquête
de ce vaste empire. 
 Il choisira pour sa propre maison, l'emplacement du 
palais du Curaca Taulichusco, tandis qu'il attribuera à l'église
 celui du temple du Puma Solaire. 
 Sa place centrale gardera pendant des années
 un office de place du marché, où vendeurs, vendeuses, acheteurs
 et badeaux aiment à se promener. Pour acheter, fruits, légumes,
 viandes, colifichets, eau, etc On y viendra à pied, en chaise à
 porteur ou en calèche, on se promène, on se fait voir, on
parade dans ses plus beaux atours. Certains jours c'est une joyeuse cohue.
  
Les riches discutent les prix, choisissent, achètent,
 le moyennemant nantis vendent, les plus pauvres mendient ou se vendent.
 
 On y vent de l'eau, fruit, légumes, viandes,
 artisanat, lait de nourrisse, lait de vache, fromages, animaux, etc.
 
 
  
 La place servira aussi pour les processions religieuses les défilés
 militaires etc. 
 Plus loin donant sur l'océan Pacifique, le port de Callao se développe 
et finira par recevoir des bateaux de nombreux pays. 
 Ce sera aussi à Lima qu'on rassemblera les
comvoi de métaux précieux, d'or et d'argent que l'on embarquera
un peu plus loin à l'actuel Callao, à destination de l'Europe 
et de la cour d'Espagne de Charles Quint, puis de Philippe II et des autres.
 
  
  
 On y construira aussi des défenses, un mur
perimetral pour se protéger des attaques provenant de la mer et menées 
par pirates et corsaires, français, hollandais, anglais attirés 
par les richesses qui embarquent de ce point. 
 Même Francis Drake y apparaîtra. Une dame 
de la ville aura la lumineuse idée de faire allumer, des bougies partout 
sur les remparts et aux fenêtres des forteresse et des maisons de la 
ville, pour faire croire que c'étaient autant d'artlleurs mêche 
allumée, prets à faire feu. Drake d'ailleurs s'y trompera et 
renoncera à attaquer. Mais, enflammé par la retraite du corsaire, 
les autorités de Lima perdent toute prudence et envoyent à sa
poursuite deux gallions qui chargeaient l'or destiné à l'Espagne 
à sa poursuite et se retrouveront proies du loup de mer. 
 Lima devient rapidement une ville importante de plusieurs 
dizaines de milliers d'habitants. 
 Capitale de ce très vaste partie d'outre mer 
de l'empire des Habsbourg, Lima est une ville opulente qui portera d'ailleurs 
en souvenir de cette famille un drapeau jaune marqué de deux aigles 
qui se font face rappelant l'aigle à deux têtes de cette dynastie.
 
 
  
   
Une nuit, le 28 octobre 1746 vers 22h30, Lima tremblera comme jamais peut-être.
 
 Les chroniques font état d'une durée record pour un tremblement
 de terre: 4 minutes! Il est suivi d'une
 série de répliques! Des lustres tanguent, des meubles tombent,
 des cadres se décrochent. Les habitants se réveillent en sursaut. 
Vases, poteries se brisent sur le sol, des vitres volent en éclats,
 des murs se lézardent, des plafonds s'effondrent. Tout le noviciat
 du monastère de Santo Domingo s'écroule, sa partie la plus
proche de la place est aussi très sérieusement endommagée,
le même scénario se déroule dans toute la ville jusqu'au
 Callao. 
 Au Callao, l'onde sismique se propage jusqu'aux rivages et à l'océan. 
Celui-ci perturbé se retire sur des centaines de mètres. 
 Le temps semble suspendu quelques instants. Tout parait irréel, l'air 
vibre encore, le sol aussi, mais les oiseaux se sont tus, quelques chiens 
hurlent museaux pointés vers le ciel. Au loin une barre semble s'élever, 
une vague enfle, grimpe vers le ciel noir d'encre, avec force, avec fureur,
elle atteint 24mètres de haut, elle dévaste tout sur son passage
et se fracasse noyant part de la ville. 
 la population de cette zone à l'époque est estimée
à environ 60.000 habitants. Le séïsme et le raz de marée
 feront plus de 15.000 morts et disparus soit un quart des habitants de Lima 
et Callao! 
 Quelques années plus tard, le Vice Roi Manuel 
de Amat y Junient, s'efforce de reconstruire les bâtiments 
publiques qui ne l'ont pas encore été et d'embelir tant que 
ce peut la ville d'un côté et de l'autre du fleuve Rimac. 
 Il fait construire le paseo de la Alameda, pourvoit la ville de réverbères,
 etc. Il organise fêtes et fastes auxquels il participe lui-même
 prenant pour maitresse une actrice métisse, qui a quelques quarante
 six ans de moins que lui (elle est née le 28 septembre 1748 et lui
 est né en 1702) installant une sorte de scandale permanent que goûte
 peu une certaine classe de courtisants. Elle s'appelle Maria Micaela Villegas, elle se voit couvrir de
cadeaux par le premier homme du pays qui aussi lui construit une somptueuse
maison donnant sur l'Alameda des déchaussés avec moulin, atelier, 
jardins etc, il lui achète bijoux, vêtements, il cède
à tous ces caprices. Elle conduit elle même son attelage, monte
à cheval comme un homme, et a une vie où se bousculent les
aventures amoureuses en un vaudeville dont son amant le plus illustre, le
Vice-Roi lui même occupe l'avant centre de la scène. 
 On l'appelle la "Perricholi" ou "perrichole" 
qui est la contraction de perra chola (perra=chienne, Chola = a pris le sens 
de Andines ou des andes). 
 C'est aussi au Vice Roi Manuel de Amat y Junientqu'incombera
 la tâche d'expulser les jésuites
 du territoire en conformité avec l'ordre de la cour de castille et 
du vatican, confiscant grande part de leurs biens représentant une 
fortune considérable. 
 
  
   
   
|  | 
A Lima le 28 juillet 1821 José de San Martin, proclame l'indépendance du Pérou. Il a pris 
la ville et le Vice Roi José de la 
Serna, son Etat major et ses troupes ont 
du se replier vers les Andes, la région de Cusco, puis d'Ayacucho.
 
 Ils résisteront 3 ans et ce n'est donc qu'en 
1824 à Ayacucho lors de la bataille de Junin que le Général Sucre et ses hussards parviendront à blesser le Vice-Roi 
de la Serna en personne et à le faire prisonnier. Cette fois l'indépendance 
est réellement acquise. 
En 1856 la terre se remet à trembler fortement sur la capitale.
Les colonisateurs espagnols tenteront une ultime fois en 1866 de reprendre pied sur le continent avec une escadre qui doit attaquer depuis la côte où elle le peut, elle prend les îles à guano de Chincha, puis s'en prend à Lima, Callao. C'est la fameuse bataille du 02 mai 1866 que les Espagnols royalistes et métropolitains perdront face aux indépendantistes péruviens.
  
En 1872 on organisera à Lima une foire industrielle internationale, pour laquelle on dessine des jardins et pavillons étrangers.
Mais en 1879, les tambours de guerre
 se remettent à battre. Cette fois c'est entre pays proches.
 
 Le seul pays frontalier au Sud du Pérou est 
la Bolivie qui est son voisin, du Lac Titicaca au Pacifique. 
 Ils ont établi un accord secret d'assistance
 mutuelle en cas d'attaque par un pays tiers. 
 Cette année là le Chili attaque la Bolivie 
pour les ressources de son sol, obligeant le Pérou a entrer en guerre 
conformément à l'accord passé avec la Bolivie. ce sera 
la guerre du Pacifique. Le Chili en sort vainqueur, la Bolivie y perd son 
accès à la mer et le Pérou sa ville d'Arica et Lima se
voit occupée par les troupes chiliennes de 1881 à 
1883. 
La ville débarrassée de ses envahisseurs
 décidera de montrer au monde par des pavillons lors des expositions
 universelles internationales et notamment celle de Paris en 1901 où
 elle fera construire un pavillon sur le principe du montable et démontable,
 à la fin il rapatriera le pavillon à Lima et il deviendra
le Centre d'Etude HistoricoMilitaire 
  
  
 puis elle voudra montrer sa capacité son élégance 
sur son propre sol à l'occasion du centième anniversaire de 
l'indépendance du Pérou en 1921. Les colonies 
résidentes de différents pays et leurs pays d'origine offrent 
au pays dans Lima différents bâtiments et monuments à 
cette occasion. 
 Il y a notamment le palais Rimac offert 
par la France, le muséee d'Art italien offert par l'Italie, une tour 
horloge offerte par l'Allemagne, une statue de Constantin Meunier hommage 
aux ouvriers offert par la Belgique etc. 
  
  
 On construit en grand sur les modèles des plus 
grands architectes européens du moment: Poelaerts, Eiffel de Belgique 
et France, il y a des architectes européens sur place comme le polonais 
Malachowski aussi. 
 Le palais de justice de Lima sera dès lors
une copie en plus petit et coupòle en moins du palais de justice de
Bruxelles.  
On la dote de voies ferrée, dont un tramway
 qui la relie à la commune de Barranco, une autre au port de 
Callao. 
 Un chemin de fer par du Callao en passant par l'arrière 
du palais présidentielle de la Grand place ou Plaza Mayor de Lima où
l'on construira une gare pour devenir la plus haute du Monde et mener ses
voyageurs après un col à plus de 4000m d'altitude jusqu'à
la ville de Huancayo. 
La périphérie de Lima commence aussi
 à se développer. La ville prend de l'extension de nouvelles
 communes apparaissent. 
 On aime à construire à Santiago de Surco 
dont une part deviendra Miraflores. On aime à venir aux plages de Barranco
 
  
Puis plus tard les quartier de Miraflores, ne seront plus seulement de 
résidences champêtres, Miraflores deviendra une commune aussi 
commerciale huppée, vent en poupe à l'instar d'autres comme 
San Isidro, Surco, etc. 
  
  
Aujourd'hui, la garde présidentielle porte le costume des hussards de la cavalerie qui chargea pour l'indépendance dans la plaine de la Quinua à Ayacucho.
 
  
 Ils portent "shako" (sorte de haut képi allant en s'évasant
 vers le dessus), veste rouge pantalon bleu à bande rouge et bottes
 équestres et éperons. 
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Le Pérou, documents, bagages, téléphones
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