Oui il y a vraiment beaucoup de sites au Pérou. Ne pestez pas contre vos guides écrits si vous ne retrouvez même pas tous ceux qui sont sur ce site. Il faut dire à leur décharge que l'on trouve plusieurs fois par an de nouveaux vestiges: tombes, sites ou autres.
Parmi ceux répertoriés il en est nombre de peu diffusé par les autorités elles-mêmes. Nous même ne les présentons ni les connaissons tous tant il y en a. Mais nous avons l'avantage d'être sur place et passionné par ce pays, ses sites, son histoire.
Collmay ne figure en principe dans aucun guide. Le site est petit, des fouilles clandestines, mais aussi des rites s'y déroulent encore de nos jours.
Il a grand besoin d'être dégagé, nettoyé, mis en valeur. Evidemment pour nous c'est presque du pain béni, l'occasion d'approcher ce que très peu de voyageur étranger (voire aucun) n'a encore vu.
Ce qui est le cas notamment du site de Colmay et les autres que nous présentons ci-après.

Qui irait imaginer dans ce paysage de montagne où, bien éloigné du village, vivent quelques familles d'agriculteurs andins, qui semblent vivre au moyen âge pratiquement coupés de tout.

C'est là que grâce à un ami nous avons approché "Collmay" après un peu plus de deux  kilomètres de grimpette, sur des "caminos para cabras" (sentes pour chèvres). On monte là aussi à plus de trois mille mètres d'altitude sur un beau dénivelé.
La promenade est belle et s'effectue pour une part à travers un bois d'eucalyptus importés d'Australie, remplaçant malheureusement les essences arboricoles originaires des andes comme les quishuar, queuñales, tocacho, pucañawi, qui servirent pour les constructions et les transports des blocs de pierres, l'unca dont le bois servait notamment pour faire les kerus ou verre en bois incas.
L'eucalyptus apauvri les terres mais pousse très vite, empêche en grande part les glissement de terrains et fourni à la population du bois de construction (pour les charpente notamment), de bois à chauffer et un feuillage utile pour les tisanes à propriétés médicinales.

Puis quelques champs travaillés avec courage sur des pentes parfois prononcées et labourés, retourné avec des instruments traditionnels tels que: chakitacclla, raucana, pioches et autres sans l'aide de machines motorisées ni de trait animalier.
Les maisonnettes, ne sont pas même construites en adobes, mais en mottes de terre herbées.Les toits sont en pailles d'ichus ou autres les liens et cordes sont aussi faits de paille tressée. Biensur on trouvera des vêtement de, des bidons de plastic, "bob" et autres, mais cela n'empêche pas la persistante impression d'une saveur à moyen âge, à voyage dans le temps en des espaces qui ne se sont pas encore rendus compte de la globalisation.

Là haut perdues dans une végétation, qui fut certes dégagée il y a quelques années, reprend ses droits et envhait tout ou presque. Il faudrait pratiquement des machettes pour progresser facilement et renettoyer le site.
Au départ rien n'est visible ou presque si ce n'est des roches ou promontoires et parties presques planes. Difficile à imaginer, même lorsque l'on se rappelle la prédilection des Incas de choisir pour ses cités, mausolées, temples, des situations élevées dominant plusieurs gorges ou vallées.

De ce côté pratiquement plus d'arbres, sinon des arbustes et hautes plantes, comme le mutuy, la muña, de nombreux épineux.

Mais quelles est la grandeur de ce portique de pierre taillée et à linteau important ?

Des personnes de petites taille y entrent sans se baisser

On devine à l'intérieur une pièce relativement petite où des pilleurs ont sévit, mais dans un même temps où des rites traditionnels se sont produits. Comme si les "huaqueros" eux-mêmes avait demandé l'autoristaion de prendre une part de ce qui était scellé offrant en contre partie de ré enfouir, condamner accèes, ou que sais-je encore?

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