Pachacutec, Cusi Yupanqui,

La panaca de Manco Capac vécu dans l'Inticancha ou domaine du Soleil, temple du Soleil et maisons avoisinantes.
Provenant du Collasuyo, le nom de tambo des Collabinos ou gens du Colla resta acollé au lignage ou "panaca" illustre.

L'auqui (prince) Hatun Topa (ou Hatun Tupa'), fut choisi par l' Inca Yahuar Huacac pour devenir son successeur.
Lorsqu'il ceignit la "borla" ou"mascapaicha", sorte de courone inca, il prit le nom de Viracocha Inca et choisit comme reine Mama Runtu épouse de L'Inca Wiracocha et mère de Pachacutec légitime et première épouse coya una ñusta appelée Mama Runtu originaire de la région de Anta.
Elle donna plusieurs fils à l'Inca;parmi eux: Inca Roca, Tupa  Yupanqui, Cusi Yupanqui (Pachacutec) y Capac Yupanqui.

Le 3e fils que l'Inca ou l'empereur Wiracocha eut avec la "Coya" ou l'impératrice Mama Runtu, dame d' Anta est né comme ses frères direct dans l'enceinte du Cusi Kancha (nom qui pourrait se traduire par "maison de l'allégresse, de la fête"), grande maison, grand domaine,donnant sur l'Inti Pampa ou place du Soleil en face de l'entrée du Koricancha ou temple des parois d'or où se trouvent réunis divers temples comme ceux de de la Foudre et du Tonnerre, des Etoiles, de la Lune et du Soleil autant d'entités divinisées par les Hatuns runas "les grands hommes" sujets de l'Inca.

Dans ce quartier noble et religieux, Mama Runtu éleva ses enfants "impériaux" dans une disciplines strictes, religieuse, austère. Elle voulait en faire des hommes modestes, mais résistants, forts, intègres au caractère bien trempé.
Pas de jouet ou peu dès la prime enfance, baignés à l'eau froide (et à Cusco Dieu sait si cela peut signifier stoïcisime),
l'enseignement de l'humanité et la considération rapprochée pour les plus démunis, les moins valides, les nains, les difformes qui sont par ailleurs un des premiers soucis de la "Coya".
Ils doivent aussi passer par toutes les étapes de la vie, ses fils dont le troisième "Cusi Yupanqui" iront aussi très jeunes, garder les troupeaux de llamas et autres alpagas dans la plaine ou en montagne, chasser, étudier avec les amauta les plus exigeant, apprendre le métiers de soldats, de sous-officiers, puis d'officiers avec des militaires aguéris ne leur épargnant rien, plus entrain à leur donner double exercice qu'un quelconque favoritisme.

Cusi Yupanqui et ses frères passent d'ailleurs haut la main les épreuves du "Warachikui" série d'épreuves évaluant la force, l'endurance, l'habileté, le courage, la rapidité, l'intelligence, des candidats.  Très bien entrainés, ils réussissent tout: les courses d'endurance de plusieurs kilomètres sur petits sentiers de montagne, monter et passser les ponts mobiles, passer les autres obstacles, les luttes en corps à corps ou en groupes, etc. Cusi Yupanqui est souvent le mieux placé.

Tandis que sa mère, la "Coya" gardera toujours, une position de "reine" un peu mélancolique, au maintient sérieux, droite, austère, ignorant les fastes, les fêtes, la ripaille, les danses.

Son père l'Inca Wiracocha se partage entre les obligations de cour, celle d'Etat, les conflits avec les groupes voisins ou plus éloignés. Les courtisans et courtisanes.
Parmi lesquelles sa favorite Churi Cumpi dont il aura deux garçons Urco et Suksu.

Celle-ci est manipulatrice, intrigante, belle, amante experte, elle comble l'Inca d'attention, le grise, de parfums, de superbes vêtements, de bijoux, de fastes, de danses, d'elle et de ses fils.

Car elle sait que si  la loi de succession automatique désigne le premier fils de la Coya comme dauphin, fils héritier de l'Empereur, elle table sur le fait que cette loi peut ne pas être appliquée et remplacée par la faculté de l'empereur de désigner lui même tout autre fils même d'une concubine pour successeur.

Elle est non seulement l'opposé de la Coya, de la reine, mais encore sa rivale farouche, déterminée et d'une constance sans faille sur le court, le moyen et le long terme.

Laquelle courtisane et intrigante s'arrangera pour que l'inca vieillissant ne voit plus qu'elle et ses enfants qui grandissent et guère en bien. Mais le vieux monarque est aveuglé par sa concubine et ses rejetons quelle encense, adule, loue à tout va.
Dont elle justifie toutes le fautes, fait réaliser tous les caprices, qu'elle pourri.
Elle en fait des intrigants, bouffi de prétention, avides d'honneurs, de flatteries, mais aussi empâté et couards.
Craignant une opposition marquée de la population et d'une partie de la noblesse contre ses fils à la mort de l'Inca et une âpre bataille pour la succession de ce dernier, elle profitera du peu d'autorité qu'il reste à Wiracocha pour assurer de son vivant le devenir de ses garçons.

Wiracocha lui cède en tout au point que Urco est désigné fils héritier mais l'élève à dignité d'Inca co-règnant et Suksu de chef de la lignée familiale qui prendra son nom comme Suksu Panaca. C'est donc trop tard, ils sont investis nuls ne pourra les défaire.

La réputationde décadence est telle, qu'elle redonne courage aux ennemis de Wiracocha et de son peuple. Les voilà qui se regroupent et forment une formidable armée. Dont nul ne voit une possibilité pour les Incas de vaincre. Ils seront à ne pas douter, écrasés, massacrés et les survivants réduits au servage. C'est à peu près le langage que l'envoyé des Chancas porte à Wiracocha.

Wiracocha se trouvant trop vieux pour mener à bien une campagne militaire et surtout de cette envergure veut abdiquer tout à fait en faveur d'Urco qu'il règle les choses avec les Chancas.

Ceux-ci exigent d'eux qu'ils prêtent obédience aux Chancas et que les Incas deviennent donc leur vassaux, leurs payants de lourds tribus.
Wiracocha autrefois vaillant guerrier s'en remet à ses fils qui accèptent de se soumettre aux Chancas sans combattre. ils conserveront alors leurs titres et avantages et seront les intermédiaires entre les Chancas dominant et le reste de la population.
Il faut toute fois que la cour Inca quitte la capìtale.

Churi Cumpi convaincra le vieil Inca de se retirer avec elle et leurs fils ainsi que toute une cour à sa  dévotion dans le fameux petit village où les Caytos lui avaient construit un palais, des temples et dépendances etc Toute une cité.  Celle-ci est bien en retrait sur un plateau qui domine la Vallée Sacrée et le fleuve Wilcamayu. Le site est superbe et domine la Vallée Sacrée possède des sorties en multiples directions. Il est pourvu de tout ce qui est nécessaire: immenses terrasses de culture pourvues de terres fertiles, bien ventilées et irriguées par des canaux qui apportent de l'eau en abondance. Les agriculteurs de la zone produisant d'ailleurs pommes de terre et sara sara (maïs) réputés dans la région. Des chaskis le tiendront au courant de l'évolution des choses, tandis qu'il bénéficiera des avantage de cette retraite dorée, avec paysages magnifiques, bains, courtisans, courtisanes, prêtres, agriculteurs, pages, serviteurs, servantes, esclaves, soldats, officiers de hauts rangs.

Considérant que le lieu où réside l'Inca est le nombril du monde qu'il dirige. On rebaptisera la cité "petit Cusco" ou "Huchuy
Cusco" écrit aussi selon les auteurs Uchuy Cuscu ou Juchuy Q'osqo. Il fera agrandir la cité et s'y installera et y restera
jusqu'à la fin de ses jours.

Mais des officiers supérieurs, des groupes de soldats incas ne veulent point se résoudre à pareille incurie, à semblable déshonneur, parmi eux se trouve Cusi Yupanqui et ses frères directs,  il devient vite un des défenseurs les plus déterminés, à l'esprit vif, incisif de stratégie nouvelle d'une audace folle.

Il provoque un enthousiasme désespéré et presuqe suicidaire de la part de nombre d'habitants de la capitales et notamment d'une ñusta Chañan Coricoa qui se battra dans les ruelles du quartier de Chocoscachona pour défendre la ville et contre toute attente, Cusi Yupanqui, ses frères, les officiers déterminés et les troupes ainsi que part de la populations de la ville non seulement sauve la capitale mais inflige une défaite cuisante aux Chancas qu'il écrase, poursuivants même les fuyards.
Dans une plaine il en massacre tellement qu'on rebaptisera l'endroit Yawar Pampa, la plaine de sang
Sa popularité est alors sans borne. Rayonnant de bonheur et porté par les "Ayo" (sorte de viva) de la foule, revient remettre les "lauriers de la victoire à son père" . Mais l'inca sous le regard insistant de sa concubine demande que cet honneur soit remi à Urco. Ce qui est très mal perçu par tous. Le renom de Cusi Yupanqui devient alors tel que nul n'imagine autre que lui comme nouvel Inca.

  Urco n'apprécie guère et tend une embuscade pour  éliminer ce rival potentiel, mais Cusi Yupanqui est alerté par ses espions. Il tend une contre embuscade à Urco et   le tue en combat singulier. Il ne reste plus à l'Inca Wiracocha devant l'impressionnante pression du peuple que de désigner alors à Cusi Yupanqui comme dixième Inca. Lequel prendra alors le nom de Pachacutec.
Mais jugeant que l'exitence même  seulement dans les mémoires d'urcos est une indignité, il fait retirer son nom de tous elements officiels, interdit même que l'on prononce encore son nom et lui dénie le fait d'avoir été neuvième Inca. Pour lui Urco n'en n'a jamais été digne et par conséquent ne l'a jamais été.
Le neuvième Inca ce sera lui Cusi Yupanqui devenu Pachacutec le réformateur, il prend pour femme une jeune et belle ñusta  de Choco et qui portera pour nom Mama Anahuarke.
il se  déclarera  comme son  peuple fils du Soleil ou "Intipchurin". Soucieux de ne plus voir la capitale  menacée  par des troupes ennemies il décide d'étendre les territoires et s'assure pour ce faire la collaboration d'autres de ses frères et officiers, vassaux et nouveaux vassalisés, galvanisés par les victoires, que Pachacutec sait auréoler d'une volonté et d'une force divine.
Lors d'une de ses campagne son père décède. Il reviendra pour les obsèques qu'il fera en grande pompe.

Très marqué par l'audace qu'avait eut les Chancas et leurs alliés de s'attaquer au royaume Inca, Pachacutec parcours la capitale et le royaume d'un oeil très critique.
Il déplore, le laisser aller généralisé, le manque de structure d'urbanisation, de prestige.
Il juge que pour être respectés comme il se doit les Incas doivent vivre dans une ville splendide, admirée de tous.
Il décide de redessiner la ville tant que faire se peut, de l'embellir, d'y faire construire des temples maginfiques. il faut que la capitale inca soit la plus somptueuse, la plus impressionannte qu'ait jamais vu tout inca et non inca dans sa vie, voire dans ses plus grand rêves.

Elle aura de façon marquée la forme d'un puma, symbole de la force de l'Empire qu'il possède déjà pour une part et qu'il va conquérir et que vont conquérir ses fils et les fils de ceux-ci après lui.

Car il comprit vite que le danger d’invasion de Cusco dépendrait d’une part de sa réputation d’autre part de la distance des frontières du royaume par rapport à elle.
Il décida que ce risque devait être le plus éloigné et que par conséquent le royaume devait rapidement croître en extension à la taille d’un empire.
Il veut réformer le monde le transformer, le mettre à l’aulne Inca.
Sa vision est globale. Il veut tout et rapidement.
Sa capitale doit rassembler les siens et les palais doivent être grand comme des petites villes abritant  comme il se doit tous les hauts lignages de sa famille. La ville doit être magnifique. Nul ne doit avoir vu pareille splendeur ailleurs !
Il convoque les meilleurs ingénieurs, les meilleurs architectes, ses meilleurs officiers, ses vassaux de la région, les prêtres et les dieux aussi pour cette tâche.

Cusco doit être la représentation de la force, celle du puma que tous doivent craindre, la connaissance, l’intelligence et la sagesse du serpent son nom doit briller au firmament où plane le condor sous les rayons de l’astre empereur « Inti ».

Il a besoin de l’aide de tous. Il doit convaincre, séduire, s’allier les voisins et chefs même les plus éloigner, menacer, corrompre s’il le faut. Il doit être obéit par conviction, loyauté, intérêt ou par crainte, peu importe mais obéit !

Il réalise vite que la construction d’une capitale de ces caractéristiques et dans le même temps d’un royaume voire d’un empire est une entreprise colossale presque impossible.
S’il le fait, ou fait croire qu’il l’a fait, la gloire des Incas n’en sera que plus impressionnante.

Pachacutec, vu la dimension de son projet, doit prendre des raccourcis.
Il envoie ses armées dans différentes régions. Il arrive de la sorte à soumettre pas mal de populations parfois même sans combattre.
Mais, il faut assurer le contrôle de ces régions à peine acquise. Il faut donc construire des garnisons de surveillance et des relais de réapprovisionnement pour ses troupes.
On construit ici, on se fait offrir là et on transforme, adapte pour donner un aspect Inca à ce qui à la base ne l’est pas.
Etc.
Et ce que ce soit en région andine, côtière ou amazonienne.
Il s’attaque à la Vallée Sacrée déjà en partie dominée par son père Wiracocha.
Il s’assure les bons services d’un valeureux général appelé Ollanta. Celui-ci fait merveille dans toute campagne militaire.
C’est lui qui sera charger de verrouiller les vallées et surveiller tout ce qui vient d’Amazonie que ce soit par le fleuve Urubamba ou par l’autre vallée où il fait construire d’innombrable terrasses de cultures et des marka et colca pour engranger les surplus en hauteur hors d’atteinte des convoitises.
De chaque côté il fait construire des cité ou en tous cas adapter des existantes si existante il y a avec des postes et relais, des greniers, des casernes, des cultures en terrasses et autres d’un côté Puma Marka, Huancane, et d’autres de l’autre Phuyu Patamarka, Warmi Warñusta, Machu Picchu etc.

Mais il faut aller plus loin dans les terres tant vers le Nord, le Sud que directement à l’Est.
Il envoie des officiers, des curacas (des chefs), des amautas, et dès qu’il le peut il y fait connaître ses fils. Ses enfants seront d’ailleurs pour ce faire élevés à la dure comme lui-même le fut. Il en fera des hommes de trempe, des officiers. Ce sera le cas de Amaru le bon, Tupac Yupanqui et les autres.
Il faut contrôler à tout prix.
Les clés de ce contrôle : une armée très mobile, des espions partout, des ponts, des routes et sentiers permettant d’aller jusqu’aux confins du royaume, des responsables de ces routes, ponts et autres postes de contrôles, des cités mixtes (étrangères et incas), des greniers, des canalisations d’amenée d’eau à usage domestique ou d’irrigation.
Partout doit flotter sa bannière arc-en-ciel:

Il faut aller le plus loin possible. Il envoie son fils Tupac Yupanqui  dans toutes les directions dans des expéditions comme on n’en a jamais vu plus folles les unes que les autres aux fins fonds de la forêt, plus au Nord par cabotage que nul n’a été, et même beaucoup plus loin que ne porte la vue vers l’Ouest où se termine l’océan.

Tupac Yupanqui est un explorateur né, un meneur d’expédition sans égal, un stratège et un officier de génie !

Il mène des expéditions en amazonie. Il s’assure très vite les services de tribus nomades, mais aussi découvre des villes et villages, des lieux retranchés, qu’il occupe et fortifie aussi vite tout en incorporant part des hommes et femmes de ces populations dans son armée ou sa suite. Tout ne va pas sans mal loin de là. Certaines populations si habituées à l’isolement ou aux affrontement automatiques avec les autres restent très farouches et s’avèrent de très sévères adversaires dans leurs territoires. Le nomadisme de part d’entre ces populations guerrières pourrait d’ailleurs représenter une menace si celui-ci remontait trop vers l’intérieur des terres.
Il faut juste contrôler la chose assurer aux « tribus » amies la protection Incas. En cas de problème ou de mouvements inusuels des tribus guerrières hostiles qu’elles avertissent les poste Incas et résistent un instant l’appui de la grande armée du fils du Soleil viendra à leur secours.
En échange peu de chose est demandée ou presque : des hommes pour grossir les rangs glorieux de la grande armée, des femmes dont certaines pourront épouser de valeureux soldats et officiers de l’empire, d’autres pourront étudier dans les écoles les plus sélectes comment devenir les femmes les plus distinguées et cultes de la planète : les accllahuasis ou maisons des femmes choisies hautes écoles équivalent pour les femmes du savoir ou yachay wasi. Ici ce ne sont pas des amautas qui enseignent mais d’autres femmes très instruites appelées mamakunas « les mères ».
Sortes de mères supérieures d’écoles religieuses, où l’on pourra devenir réputée pour la qualité de ses tissage disposant pour ce faire des plus fines laines et matières, laine de guanaco, d’alpaca, de vigogne, plumes précieuses, poils de chinchilla de viscache, duvet de chauve souris même, apprendre à cuisiner des mets d’une délicatesse sans pareilles savoir préparer des ingrédients provenant des coins les plus reculés, les plus exquis et les arranger, les accommoder pour les palais les plus exigeant, devenir le point de rencontre de fruits de mer et poisson de la côte, fruits et gibier d’Amazonie, légumes, céréales, tubercules de la cordillère de sa cuisine, de ses akh’as boissons divines savoir les faire à base de Sara sara, germiné ou non, de quinua, de kiwicha, de frutillas etc distinguer et préparer les jaunes ou « quello » les roses, les blanches, celle pour les demoiselles et pourquoi pas préparer et goûter (ce qu’aucun gueux ne pourra jamais) pour ce faire les plus fines akh’as des quatre régions ne servant que la plus haute noblesse, les momies, les idoles et les dieux, elles deviendront peut-être prêtresses, ou seront données en épousailles à un officier, peut-être de haut rang, à un curaca allié, voire pour les filles de chef devenir concubines de l’Inca ou épouser un dieu.
Ils devront aussi payer un tribu en matériaux, en objets, en animaux, en produits agricoles, en minéraux en main d’œuvre dont part les servira parfois directement comme leurs propres routes et ponts, mais aussi la construction de temples qui serviront aux dieux qui en retour les protègeront au travers des Incas.
Services civiles et militaires seront aussi au programme des jeunes dans la force de l’âge. Ils apprendront à être des hommes et reviendront forts et aguerris, prêts aux travaux durs ou lourds, prêts au mariage et aux responsabilités.
Pour une vie protégée et garantie alors par le système administratif, les armées Incas et les dieux qui sont vénérés en leur temples magnifiques !

Tupac Yupanqui emporte avec lui d’innombrables exemples de la suprématie Inca. Il ne boit ou ne mange que dans de la vaisselle faite pour les dieux en or ou en argent incrusté de pierres semi-précieuses ou précieuses, de quartz et de coquillages.

Lorsqu’il croise sur sa route des gisements exploités par les populations locales, il les réquisitionne immédiatement. Un part de ces ressources doivent revenir à Cusco, une autres aux dieux locaux et aux dieux incas, leur temples et idoles, une dernière à la décorations des demeures et palais des curacas et autres princes ou rois de ces populations.

A chaque fois des sites sont coupés du reste et considérés comme secret défense. Territoire interdit réservé aux troupes autorisées de l’Inca et des responsables de ces fortins qui tous possèdent des dépôts d’armes, de munitions, des greniers de nourritures, de grandes réserves de boissons et différentes ak’a si prisées, de vêtements, de sandales. Ils engrangent aussi des réservent de matériaux et objets qui pourront servir de cadeaux si nécessaire.

Les mines, les sources, les greniers sont sous surveillance et contrôle militaire.
Les chefs ont les honneurs et une garde….inca !
Ils restent chef mais sous « protection ».

Il faut marquer les esprits, et par la aussi les liaisons avec les dieux, du monde supérieur comme le soleil, la lune les étoiles, les constellations la voie lactée, ou du monde de surface certains animaux comme le puma ou encore souterrain, mais aussi des références à l’eau porteuse de vie. Il convient de réaliser maintes cérémonies. D’ancrer le respect, le culte la crainte des dieux associés au pouvoir inca.
Tout doit être associé à la grandeur et au pouvoir inca. Les dieux et idoles locaux sont « invités » dans des temples incas et notamment le « koricancha » de Cusco pour y être logé et révéré comme il se doit. Ils se trouvent par la même occasion redevables de bons traitements prodigués par les incas, suivant le bon principe de la réciprocité, mais aussi otages vis-à-vis des populations dont ils sont originaires.

Le contrôle est donc aussi religieux.
Qui faut-il honorer l’Inca car, en cas de disette c’est lui qui a la sagesse de prévoir des greniers et surtout qui les contrôles.

Pachacutec est arrivé à vaincre ses ennemis par la légende, le merveilleux, le divin, le surnaturel. Il entend régner et s’imposer par les mêmes éléments.
L’intelligence, la manipulation, le religieux, le social, le civilisateur, au service des clans incas.

Il fait d’ailleurs « réécrire » l’histoire de ses antécesseurs, de ses pères , de ses ancêtres. Il incorpore là aussi la notion divine qui avait si bien servit son père « Wiracocha ».
Il devient le fils du Soleil l’ « Intipichurin » !
Le symbole de son père le Soleil est l’or, la couleur qui le rappelle le plus.
Il a d’ailleurs dans l’imaginaire collectif et les chefs et autres souverains bien avant lui été utilisé à profusion dans les bijoux et symboles de pouvoir : couronne, sceptre, ceinture et puis aussi bracelets, colliers, pectoraux, trône, étendards, vaisselles etc.

Un siècle plus tard, lorsque les étrangers sont arrivés et sont devenus menace, les systèmes prévus en cas de danger se sont mis en place. Les cités les plus difficilement accessibles se sont repliées sur elles-mêmes, barricadées en attendant l’arrivée des renforts et de la grande armée. Scrutant les alentours, tapis dans les hauteurs ou les frondaisons.

Les chemins sont coupés et cachés à la vue de ceux qui ne les connaissent pas.
Les protections divines entrent immédiatement en action, qui les violeraient s’exposerait ainsi que toute sa population au châtiment des dieux.

Seul l’Inca et les siens sont acceptés en tous temps toutes circonstances, les chemins et les ponts réapparaissent pour eux. Et se referment derrière eux.

Les cités deviennent des refuges de maquis en cas de nécessité.
Nul ne doit savoir où trouver l’Inca. Sa sécurité est affaire d’Etat et des dieux.

Ces cités disparaissent des plans et entrent dans la légende. Elles s’appelleront : Choque Quirao, Cota Coca, Koriwayrachina, Vitcos, Vilcababamba la vieja, Spiritu Pampa, Paikiki ou Païtiti.
 

Pachacutec pense d'abord à Amaru dit le bon pour lui succéder, c'est un fils obéïssant, modeste, de bonne éducation, bon officier. celui-ci d'ailleurs n'a jamais cherché à se mettre en avant, ni intigué pour la succession, il ne représente de façon évidente aucune menace pour son père. Pour assurer la succession comme le fit son père Wiracocha, Pachacutec décide que cette succession débutera de son vivant et qu'il commencera à co-reigner avec son dauphin, son fils héritier.

Mais, Amaru le bon, n'ambitionne aucunement de devenir Inca. il sert son père avec zèle, peut lui obéïr en tout mais ne se voit pas en poste d'Inca avec la charge écrasante que cela représente, les pressions, les convoitises etc.

Pachacutec lui impose un essai de quelques années tout en observant ses autres fils et il en est un qui se distingue particulièrement par son esoprit d'entreprise, qui mène des expédition plus loin que quiconque, sur terre et plus loin encore sur mer. Il sait s'allier les compétences qu'il ne possède pas directement. Il est allé très loin au Nord, passant par un archipel dont les seuls habitants sont des animaux peu farouches dont des tortues géantes qui donneront leur nom à l'archipel entier les "Galapagos"  avant d'aborder l'île aux perles près de Panama, puis bien plus loin encore sur la grande étendue de la mer du Sud à perte de vue vers l'ouest. Il a pu rassembler un corps maritime de près de 5000 hommes confiant en lui pour l'accompagner dans cette entreprise téméraire, mais surtouit s'adjoindre d'excellent marin et de magnifiques navigateurs.

Il a rapporté avoir débarqué sur des îles en plein océan où les hommes construisaient d'énormes statues ou plutôt des statues aux têtes énormes, que ces gens appellent "Moais". Il leur a dit être comme son père Intip Churin (fils du Soleil), venir du nombril du monde "Cusco". Concernant ce détails ils ont semblé un peu pincé et ont eu l'air de dire que leur île principale était le nombril du monde "TePito he tenua" dans leur langue.
Il a fait construire un mur en un endroit qu'il a baptisé Wiñapu (le sara sara (maïs) germiné) avec de gros blocs taillés et superbement ajustés comme dans la capitale.
Il lui ont offert des objets des coquillages de leurs rivages, de leur mer, des oeufs de sterne etc.
Puis il est repartis avec ses embarcations qui devaient être en un nombre oscillant entre 155 et 300.
Celui-là ferait sans nul doute un héritier plus que digne de lui. Lorsqu'il en parle a Amaru celui-ci s'en réjouit, approuve enthousiaste son choix et parait soulager de pouvoir échapper à la charge.

Ce frère de Amaru le bon, prendra pour nom Tupac yupanqui. Il corègnera à son tour avec Pachacutec pendant plus de 15 ans.

Il mènera des campagnes telles que l'extension de l'empire augmentera comme jamais sous son impulsion.
Pachacutec est satisfait, il ne doit pas avoir d'inquiétude ce n'est pas sous la férule de son fils Tupac Yupanqui que l'empire sera en danger.

On calcule que Pachacutec a gouverné seul pendant 40 ans, co-gouverné avec son fils Amaru le bon pendant 5 ou 6 ans, puis co-gouverna avec son fils Tupac Yupanqui pendant 15 autres années.

Il aurait donc règné pendant environ 60 ans et serait mort à plus de 80 ans d'âge.
Une vie sans aucun doute exceptionnelle dans l' Inkanato

Cusco en sa mémoire lui a élevé plus d'une statue.
 

copyright Guy Vanackeren 2003

 
 
 
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