Christophe Colomb	L'esclavage	Inca Garcilaso de la Vega	La démocratie balbutiante
La conquista armada	L'indépendance	L'affaire de la prise d'otages	Charles Quint
La vice-royauté	Des Pascuans aux îles à guano péruviennes	Les prochains défis
Corsaires et pirates	La guerre du Pacifique	Chronologies comparées	Francisco Pizarro
Découverte du Chili	Belges et Incas furent-ils compatriotes ?	Mythologie et religions	L'inquisition

Les débuts
 
 

Elle commença, dit-on, en 1492 avec l'expédition de Christophe Colomb (Cristobal Colombo) (1451/1506) et ses trois caravelles, la Santa Maria, la Pinta et la Niña, que financèrent les souverains d'Espagne : le roi Ferdinand d'Aragon et la reine  Isabelle de Castille dite "la Catholique".  Lequel fût d'ailleurs accompagné lors de son second voyage en 1493 par les "Flamands" franciscains évangélisateurs, Jean Cosin et Jean de la Deule. Une Espagne qui enverra ses "conquistadores" dans les îles des Caraïbes et du Sud de l'Amérique du Nord (Basse Californie, Nouveau Mexique, Texas, Mexique), l'Amérique Centrale et l'Amérique du Sud.  Des noms comme Hernan Cortez, Francisco Pizarro, Diego de Almagro, De Luke ou même Lope de Aguirre sonnent le glas d'empires extraordinaires comme ceux des aztèques, chichimèques, olmèques, mayas, incas, chancas, chimus, huari etc. pour donner naissance dans la douleur à de nouvelles nations, à de nouvelles nationalités : mexicaines, guatémaltèques, péruviennes, équatoriennes, boliviennes, chiliennes, etc. Pour le Pérou, c'est de Panama que tout démarra.  Deux militaires et compagnons d'armes s'allièrent à un écclésiastique pour former une association tripartite appelée "société du Levant" dont le but était de découvrir de nouvelles terres, de nouvelles nations et des richesses qu'ils voulaient croire fabuleuses. Pour ce faire, dans Panama, les trois associés s'afférèrent sans relâche.  DeLucke usait de ses relations mondaines du tout Panama et réussit même à ce que le Gouverneur de Panama, Pedrarias, considéra que son autorisation incontournable valait force écus de sa cassette personnelle, espérant gagner ainsi une véritable fortune et bénéfices mirifiques à l'instar de ce que les trois compères lui faisaient miroiter. Francisco Pizarro et Diego de Almagro eux, recrutaient les hommes, vérifiaient le matériel, planifiaient en hommes de terrains, achetait au nom de la société quelques esclaves considérés marchandises (achetable, hypothécable, saisisable, revendable, louable, transferable). Francisco partirait en expédition, Diego s'occuperait de l'intendance et des approvisionnements en faisant du cabottage avec un bateau et des vivres pour approvisionner son copain et ses hommes, tandis que de Luke continuerait d'inciter les bourses à se vider dans leurs caisses pour financer les expéditions et payer les frais énormes qu'elles supposaient. Dès 1524, ils se lancèrent dans l'aventure, Diego  débarquait Francisco, hommes, armes, cuirasses, bêtes, sur la côte ouest du nord de l'Amérique du Sud en actuel Equateur. Lesquels affrontaient l'inconnu hostile, les zones de jungle, les marécages, les moustiques, les indiens, les maladies, la mort. Mais ils allaient d'échecs en échecs. Un jour ils crurent même tout perdu, ils durent fuir et s'embarquer comme ils purent à bord de chaloupes de débarquement. Valides, blessés, malades, mourrants s'entassèrent comme ils le purent et souquèrent, dérivèrent jusqu'à une île déserte connue actuellement sous le nom d'isla "El Gallo". Une fin misérable se dessinait déjà dans de nombreux esprit lorsqu'une voile apparut à l'horizon. Diego de Almagro les avaient retrouvés et arrivait à la rescousse. Mais, si Diego les sauvait, il n'était pas porteur de bonnes nouvelles pour autant. Il débarqua et vint à leur rencontre sur l'île, il les avertit que le gouverneur, las de dilapider sa bourse dans des expéditions douteuses qui devenaient toujours plus onéreuses, mais ne rapportaient jamais un "escudo", avait décidé de leur couper les vivres.  Ils avaient ordre de rentrer à Panama sans délai pour rendre leurs comptes et se dédier à trouver quelle que tâche que ce fût pour commencer à rembourser leurs dettes et ne plus jamais parler d'expédition.     Francisco Pizarro ne l'entendit point de cette oreille. Il décida de jouer le tout pour le tout. Il traça sur le sol de l'île une ligne de la pointe de son épée. Il décida que ceux qui resteraient en deçà de la ligne rentreraient à Panama où les attendraient la misère, la honte, l'humiliation, la ruine, les collibets, par contre, ceux qui, avec lui, se placeraient de l'autre côté de cette ligne, partiraient avec une embarcation de secours que remorquait le bateau principal, et ils découvriraient le Pirou, ou Birou, enfin ce pays couvert d'or, puis rentreraient millionaires, couverts de gloire à Panama. Ils se retrouvèrent seulement treize du côté de Pizarro, mais il faut croire que le nombre fut bon car ils arrivèrent au Nord de l'actuel Pérou et jettèrent l'ancre devant les plages de Tumbes qui s'étendaient devant quelques palais resplendissant, riches à foison. Pizarro envoya quelques-uns de ses hommes à terre avec une chaloupe, sans descendre lui-même.  Ceux-ci furent accueilli avec déférence, honneurs et nombreux cadeaux par les habitants des lieux. La chaloupe fut lourdement chargée de présents, de vivres, fruits, épices, de tissus, céramiques, objets d'ornementation, animaux et quelques sujets. Pas ou peu d'or en vérité, mais suffisamment de choses pour éblouir toute la nouvelle colonie de Panama. Leur retour fut donc comme l'avait prédit Pizarro triomphal, le tout Panama les courtisait, tous voulaient les voir, les écouter, voir ce qu'ils avaient ramené, savoir quand ils repartiraient et savoir s'ils pourraient d'une façon ou d'une autre être associés à cette réussite très prometteuse. Mais, avant cela, il fallait envoyer quelqu'un à la cour d'Espagne faire rapport et obtenir les moyens et titres qui permettraient d'envisager une véritable conquista armée. Les trois associés du début convinrent que ce serait Francisco qui d'eux trois, irait en Espagne, les autres assurant, à Panama, les préparatifs de la prochaine expédition. Pizarro avait une revanche a prendre sur le sort qui l'avait fait naître en Extrémadure fils bâtard d'un hidalgo (dont il ne reçu jamais que le nom de famille) et d'une servante de maison culbutée sans gloire ni reconnaissance. Il s'était enrôlé dans l'armée combattre dans les troupes de Charles Quint, puis il était parti aux "Nouvelles Indes" à la recherche d'un avenir doré que lui refusait une famille hidalgo dont il était en sorte issu mais qui l'avait rejetté  la lipe méprisante ainsi que quelques-uns de ses frères. de mauvaises langues prétendirent même qu'adolescent il fut gardien de cochons. Cette revanche, il l'a prit en grand !  Il obtint des souverains, Charles Quint et son épouse isabelle de Portugal, d'être, non seulement, reconnu hidalgo, mais encore, il reçu l'insigne honneur de pouvoir se créer son propre blason, des capitaux, le titre de gouverneur de toutes les nouvelles terres à découvrir et  de chef militaire des soldats qui l'assisteraient dans cette tâche. Il obtint aussi le titre de cardinal des nouvelles terres pour son ami de Lucke, mais, oublia-t-il un peu dans l'euphorie du moment ou par calcul, son ami Diego de Almagro ? Toujours est-il que celui-ci, qui croyait comme convenu partir comme alter égo de son compagnon d'armes et ami se retrouvera floué, avec un ressentiment sans fin, son subordonné. Et c'est ainsi qu'en 1531, Pizarro aborda le Pérou par cette même région de Tumbes, avec Diego de Almagro, des soldats, des prêtres, des esclaves venus d'Afrique, des chevaux, des canons, des cuirasses, des mousquets et des épées. Mais la physionomie politique de la région avait changé. Le pays était en guerre. Deux frères,Huascar et Atahualpa,fils de l'empereur Huayna Capacdécédé il y avait peu, se battaient pour le trône, la succession, la direction de l'empire.

 
 

Consultez aussi nos autres pages

Les circuits, programmes et agences
 

Les villes
 

Les sites archéologiques
 

Les fêtes et processions

Les personnages historiques

L'histoire

Le Pérou, documents, bagages, téléphones

Les hôtels, restaurants, la cuisine

Autres thèmes: Faune et flore, les condors, le mal d'altitude, les volcans, religions, l'inquisition, l'esclavage, portraits
 

 A propos de Puno et du lac Titicaca : Hotel Colon Inn***,  Livre Taquile : rencontre avec les Fils du soleil,  de croyances et de religions

Les Belges du Pérou : le Belgo-club

Autres langues : Nederlands, English, Español, Deutsch
 
 

© 1998 Aventura Latino Americana
© 2002 Aventura Latino Americana
© 2003 Guy Vanackeren et Aventura Latino Americana

AVENTURA LATINO AMERICANA ® ©

A propos de Puno et du lac Titicaca : Hotel Colon Inn***,   Livre Taquile : rencontre avec les Fils du soleil,

Les Belges du Pérou : le Belgo-club

Premiers articles sur notre web

http://www.branchez-vous.com/nouveaux_sites/98-09/02-293502.html

© 1998 Guy Vanackeren et Aventura Latino Americana
© 2002 Guy Vanackeren et Aventura Latino Americana
© 2003 Guy Vanackeren et  Aventura Latino Americana