La conquista (les débuts)
Inca Garcilaso de la Vega
La démocratie balbutiante
La conquista armada
L'indépendance
L'affaire de la prise d'otages
La vice-royauté
Des Pascuans aux îles à guano péruviennes
Les prochains défis
Corsaires et pirates
La guerre du Pacifique
 
La démocratie balbutiante
20 ans d'espoir et de violence
A la tête du pays se succéderont civils, dictateurs et militaires. 
En 1963, l’architecte Fernando Belaunde Terry est élu président, mais avant la fin de son mandat, il est renversé par un coup d’état mené par une junte militaire dont la figure de proue, 
Juan Velasco Alvarado, indianiste, nationaliste convaincu, déclare la réforme agraire, distribue à ceux qui la cultive les terres des immenses latifundias parfois grandes comme des pays entiers (comme la Belgique), expulse de nombreux investisseurs et propriétaires étrangers, nationalise beaucoup de sociétés, crée de nombreuses coopératives, instaure l’uniforme unique pour tous les écoliers du territoire sans distinction de classe sociale et/ou raciale... et courtise l’Est : Cuba, l’Union Soviétique.
Près de sept ans plus tard, il sera lui-même renversé par un coup d’état militaire. 
C’est le Général Francisco Morales Bermudes qui dirigera la junte militaire et assurera la transition vers le retour aux élections démocratiques.  Août 1975 à juillet 1980.

(En 1976, sous son mandat, nous ferons notre premier voyage au Pérou.)

Désormais, il y aura des élections présidentielles tous les 5 ans, et municipales tous les deux ans.
En effet, c’est en  juillet 1980 que l’architecte Francisco Belaunde Terry, du parti Accion Popular, est réélu président de la République.
La situation économique se dégrade, inflation, dévaluation monétaire. La situation est telle que l'on va changer la dénomination de la monnaie qui de Sol de oro (soleil d'or en espagnol) devient Inti (soleil en quechua) et en profiter pour supprimer 3 zéros à celle-ci.


Regardez bien les deux billets ci-dessus on pourraient les croire identiques, ils ont en effet la même valeur, on a supprimé 3 zéros, on a conservé le reste: couleurs et dessins principaux d'identification des billets. 

A peu près à la même période commence à faire parler de lui le groupe terroriste Sentier Lumineux.
En 1985, avec beaucoup de charisme personnel mais aussi de démagogie peut-être, 
Alan Garcia P. du mouvement APRA de Raoul Haya de la Torre tentera de nationaliser les banques, refusera de payer la dette extérieure, subventionnera artificiellement des produits de base comme l’essence ou le pain.
 

En 1989, Aventura Latino Americana devient officiellement la première agence de voyage dirigée par des Belges au Pérou.

En 1990, c’est l’écrivain mondialement connu, Mario Vargas Llosa, qui est donné favori et pratiquement sans réel opposant ; il devance de très peu au premier tour un recteur d’université agraire d’origine japonaise et jusque-là totalement inconnu du monde politique, nommé 
Alberto Fujimori Fujimori, lequel remporte les élections présidentielles au deuxième tour.
Le Pérou est à ce moment-là dans une crise sévère tous azimuts, les groupes Sentiers Lumineux et Mouvement Révolutionnaire Tupac Amaru sèment la terreur. Les forces armées sont elles souvent redoutées aussi pour de nombreux excès. La dette extérieur est plus qu’écrasante. Ici encore, inflation et dévaluation sont les maîtres mots.
Si l'on payaient avec des billets de 50 inti et moins au moment du changement de monnaie du sol de oro à l'inti (voir ci-dessus) à présent on paie avec des billets en Intis ayant pour valeur, 100.000, un million et même 5 millions d'Intis!

On changera une fois de plus la dénomination d'Inti à Nuevo Sol (nouveau soleil) et par la même occasion on supprime 6 zéros. Il faut se rendre à l'évidence par rapport au dollars, la monnaie en deux mandats présidentiels  à dévalué de un milliard de fois!

En avril 1992, le président Fujimori, avec l’appui de l’armée, fait fermer le congrès et prend tous les pouvoirs avec l’assentiment de la population, saturée par les problèmes économiques et les problèmes de sécurité.
L'armée s'occupera désormais de la sécurité interne dans de nombreuses régions du pays.
Les attentats aveugles néanmoins se succèdent.
Le 16 juillet 1992 c'est le tour de la rue Tarata d'être le théâtre d'attentat. 3 véhicules sont placés dans un quartier de la commune riche de Miraflores. Tous sont chargés dangereusement, ils ont respectivement 250, 500 et 750kg d'explosifs. Les véhicules de 250 et 500kg exploseront provoquant la mort de 25 personnes, la disparition de 5 personnes, occasionant 155 blessés et plus de 3 millions de dollars americains de dégats.


  Ce qui reste du bâtiment proche de la voiture piègée après l'explosion On pourrait croire qu'un des bâtiments dans le fond était en construction.  Détrompez-vous, il était achevé et habité! Pas un appartement de disponible! Il ne reste que sols et plafonds, colonnes et murs porteurs. Murs non porteurs, portes, fenêtres, meubles, objets et des habitants ont été soufflés.  
Alberto Fujimori et son conseiller direct, rétorquent avec des moyens musclés. Les suspects arrêtés menaçant directement les juges et leurs familles, ils déplacent les tribunaux dans des casernes et les juges par des militaires. Les jugements sont expéditifs et donnés à une cadence effrénée.

 
Le 12 septembre 1992
, la figure de proue de Sentier Lumineux, Abimael Guzman, tous les journaux titrent "Cayo" (Il est tombé). Incrédules les passant s'arrêtent aux kiosques à journaux, lisent et relisent les titres, puis le détail de l'opération qui a piégé celui qui était considéré pendant des années comme l'insaisissable ennemi N°1. Abimale Guzman que ses partisans appelaient baussi "président Gonzalo" est arrêté avec d’autres membres importants de son organisation terroriste. Il est présenté à la presse et au monde en un costume rayé de prisonnier et son nouveau matricule 1509 en fait un des plus célèbres.  Dans la même période, le groupe Tupac Amaru voit également arrêté ses chefs de files dont le premier, Victor Polay.

En décembre de la même année, le Président Alberto Fujimori convoque la population à des élections parlementaires au suffrage universelle. Mais il affirme voulopir réduire les dépenses de l'Etat et améliorer son efficacité. Il réduit le nombre de parlementaires, le congrès n'aura plus deux chambres celle des représentant et le Sénat, mais une seule: "le congrès.
Salle du Congrès péruvien
Son nouveau parti remporte une large victoire qui lui maintient des pouvoirs pratiquement illimités pour la gestion du pays.
Les attentats se font de plus en plus rares, et la confiance tant nationale qu’internationale refait surface.
 

En avril 1993, Aventura Latino Americana réalise le plus grand voyage de familiarisation pour agents de voyages belges et la presse organisé ces années-là par une agence de voyage seule. 
Qui en sera ? Entres autres agences de voyages ou Tours opérateurs : Continents Insolites, Transcontinental, Anders Reizen, Vreemde Kontinenten, Connections, Eole, etc Presse : Le Soir, Le Vif/L’Express, La Libre Belgique, Télémoustique etc.

Une politique de libéralisme forte, d’obéissance aussi aux règles des groupes financiers internationaux comme le FMI, le Club de Paris, de Rome etc, permet au Pérou de recevoir des aides financières importantes. Les investissements nationaux et étrangers reviennent en force.
Dans cette période d’espoir renaissant, le président Fujimori n’a aucune peine à faire modifier la constitution afin de pouvoir exercer un second mandat consécutif (ce que n’autorisait pas la constitution antérieure) et à se faire élire par une population reconnaissante pour les succès obtenus et qui attend de lui maintenant de résoudre le plus grand problème à niveau planétaire, la pauvreté.

En décembre 1994 se crée le CEIPAL à Lima.

En juillet 1995 Le Président Alberto Fujimori, grâce à la nouvelle constitution qu'il a fait promulguer et à ses victoires contre le terrorisme réussit à se faire réélire pour un mandat de 5 ans comme président de la République du Pérou soit jusqu'en 2000. 
Aventura Latino Americana réalise un voyage de presse pour la BRTN, Magazine "Climat", la radio "Studio Brussel" et journaux belges .

En décembre 1995, le Pérou est pour la première fois de son histoire  pays hôte de foire de tourisme lors d’ADVENTURE AFFAIR 95 à Gand.  CEIPAL est le responsable officiel du stand et Aventura Latino Americana l’organisateur officiel des voyages de presse, projections et apports privés au stand.

Aventura Latino Americana supporte d'autres voyages de presse de médias belges et français

 

L'affaire de la prise d'otage à la résidence de l'ambassade du japon.


En janvier 1996, La Libre Belgique dans sa rubrique "Champs Libre" publie encore une page sur le Pérou.










Le 17 décembre 1996, alors que l’on ne parle plus d’attentat depuis belle lurette, un groupe d’une quinzaine d’activistes du Mouvement Révolutionnaire Tupac Amaru réalise la prise d’otages du siècle (tant sur le plan du nombre d'otages que du nombre de hautes fonctions qui s'y retrouvent ) selon la presse européenne, voire mondiale.

En effet, pour la première fois de l’histoire peut-être, plus de 600 personnes dont la plupart sont des personnalités du monde politique, des affaires, de la diplomatie ou des forces armées et de l’ordre se retrouvent prisonnières, coincées dans la résidence de l’ambassadeur du Japon Morihisa Aoki.

Une rumeur prétend que même l’ambassadeur de Belgique est au nombre des otages, mais, des amis nous disent que l’invitation lui étant arrivée trop tard, il n’a pu s’y rendre.

La personnalité belge la plus importante aux mains des terroristes est notre ami Jean-François Ghyoot représentant de la FAO (Nations Unies) et sa compagne.

Le soir même, toutes les femmes sans exception sont libérées. Ce qui est étonnant, car parmi elles se trouve madame Mastue Fujimori qui est la mère du Président de la République Alberto Fujimori.
De son côté, le Maire de la commune de Miraflores à Lima Fernando Andrade réussit à s’évader par une lucarne des toilettes de l’étage, tout le monde peut le voir à la télévision caché dans les plantes contre la résidence avant de pouvoir rejoindre les forces de l’ordre. Plus tard, il nous racontera lors d’un repas entre amis comment ayant presqu’été poussé vers les toilettes, il a prit sa décision sur un coup de fil de sa femme. Ils sont alors 379 otages, dont 118 étrangers qui sont répartis selon des critères définis par les terroristes, dans des conditions qui vu le nombre de personnes s’avèrent rapidement très très difficiles.

  • Les titres et grades de ces invités devenus otages donnent le tournis. Le MRTA a réussi à tenir à sa merci, 
  1. le chef de la sécurité d’Etat le Général Guillermo Bobbio Z., 
  2. le ministre des relations extérieures Francisco Tudela Van Breugel (si, si), 
  3. le ministre de l’agriculture, 
  4. des vice-ministres, 
  5. des parlementaires, 
  6. le  président de la cour suprême de justice, 
  7. des généraux de la Police Nationale dont le général Maximo Rivera Diaz chef de la direction générale contre le terrorisme, 
  8. des colonels, 
  9. des militaires de hauts grades dans les trois forces militaires de l’air, de la marine (même un vice-amiral), des forces terrestres, 
  10. des ambassadeurs (Japon (amphitryon), et entre autres des pays suivants : Allemagne, Autriche, Bolivie, Brésil, Canada, Corée du Sud, Guatemala, Honduras, Malaisie, Panama, Uruguay, Vénézuéla etc.), 
  11. des fonctionnaires, 
  12. des représentants d’organismes internationaux ou nationaux, 
  13. des journalistes, 
  14. des écclesiastiques, 
  15. des médecins etc.

    A ce seul énoncé pourtant succinct on se rend compte combien la gifle est énorme !
  • Pourtant, le lendemain le groupe du MRTA qui a pris la résidence et est dirigé par un certain Nestor Cerpa Cartolini, relâche 8 otages pour raison de santé,
  •  le 19 décembre, ils réalisent 4 nouvelles libérations, 
  • le 20 décembre 38 personnes recouvrent leur liberté, 
  • le 22 décembre en soirée les terroristes desserrent encore leur étreinte en concédant la liberté à 225 otages encore (après une marche civile de milliers de personnes qui a eut lieu dans la jour née et dont je me rappelle particulièrement pour y avoirJean-François et Agnès Ghyoot participé). Le lendemain nous nous retrouverons avec Jean-François Ghyoot et Agnès (photo ci-contre) sa compagne libérée, elle, le premier soir, (mais qui ne vivait plus depuis cinq jours)nous avons pêle-mêle du chocolat côte d’or, du champagne, des amuses bouches etc n’importe quoi pourvu que cela puisse marquer notre joie de pouvoir à nouveau librement nous retrouver entre amis. Il nous raconte alors son vécu d’otage et celui de ses co-détenus, mais donne aussi un éclairage étonnant sur les terroristes. Il y a en effet parmi eux une toute jeune fille (une adolescente) bardée d’armes grenades etc comme ses compagnons, mais qui s’émeut en regardant à la télévision des feuilletons à l’eau de rose. Un autre lui demande les règles du golf car il espère pouvoir y jouer un jour.
  • Début janvier 1997, il reste 74 otages. Mais dans cette prise d’otages les choses sont assez atypiques. Après la violence et la brutalité des premières minutes, les preneurs d’otages se montrent fermes et menaçant certes, mais aussi courtois et disposé au dialogue. Un des points culminant sera des poussées de journalistes qui déboucheront sur une véritable prise de vue dans la résidence et une sorte de conférence de presse.

    La souplesse apparente des deux camps permet aussi de faire préparer par des chefs de restaurants des plats différents selon que les hôtes retenus sont asiatiques, ou de culture latine (européens et latino américains)pour une facture de plus de Cent mille dollars nous disent les journalistes de « El Comercio ».

    Divers moments de tensions se présenteront pendant les quatre mois de la prise d’otages, une explosion sur le toit piégé, probablement déclenchée par le passage d’un chat, des musiques tonitruantes diffusées par des hauts-parleurs par les forces de l’ordre péruvienne, l’affirmation du chef des terroristes de ce que « traîtreusement un tunnel est occupé à être creusé par les forces d’intervention spéciale durant les négociations » etc
  • Le 22 avril 1997, à 15h20, l’armée péruvienne, sous le commandement apparent du président de la République, lance l’assaut pour tenter de libérer les otages. C’est l’opération «Chavin de Huantar» des tunnels creusés, effectivement, pour l’occasion (et rappelleraient ceux des couloirs souterrains du complexe archéologique et religieux de Chavin de Huantar), descente en rappel depuis hélicoptères et en surface. Ils sont armés entre autres de fusils mitrailleurs d’assault belges de la FN de Herstal tels que le P-90 armes ambidextres qui peut tirer 15 balles (calibre 5,7 X 28 mm) à la seconde, percer des gilets pare-balle de classe III, des casques, des mini Uzi (d’origine israélienne mais fabriqués en Belgique), des fusils d’assaut Galli israéliens, des fusils AKM soviétique, des fusils mitrailleurs et d’assaut Heckler & Koch, pistolets browning etc, des explosifs des, fumigènes, des gaz lacrymogènes véhicule blindés, hélicoptères etc. Face à des terroristes qui ont encore quelques dizaines, d’otages, des explosifs, des grenades, des fusils mitrailleurs d’assaut AKM, divers types de pistolets et même un lance roquette RPG. 

Le plus surprenant est que tout est filmé en direct par les chaînes de télévision et photographiés par journalistes de tous crins qui campent aux alentours louent des appartements voisins etc. Ce qui permet à la presse d'avoir une documentation images remarquable et notamment au journal "El Comercio" de publier quelques temps après

  • Opération réussie, MAIS: Bilan:  17 morts (les 14 preneurs d’otages, 2 militaires et un otage blessé ayant décédé d’une crise cardiaque), 25 blessés, une résidence d’ambassadeur vouée à la casse.

Malgré quelques rumeurs laissant entendre que des preneurs d’otages ont été abattus (certains murmure-t-on, d’une balle dans la nuque) alors qu’ils s’étaient rendus et étaient attachés les mains dans le dos. Les otages qui l’ont laissé entendre se rétractent, s’excusent, remercient leurs libérateurs et évitent de la sorte de les mettre en délicatesse vis-à-vis d’une partie de l’opinion publique dans le monde et des lois internationales.

La réputation et le dynamisme nouveau du Pérou des affaires ne semblent pas affectés par ce fait isolé. Au contraire, la réputation du Président Fujimori semble se renforcer par ce qui est considéré par beaucoup comme un fameux coup de force, un coup de poker (très calculé, mais qu’il fallait oser tenter et réussir).

Les prochains défis

Néanmoins, le gouvernement doit encore faire face à des problèmes gigantesques, combattre la pauvreté, la corruption, établir le bon équilibre des pressions (notamment fiscale), améliorer et agrandir l’infrastructure touristique pour atteindre son objectif encore très modeste, le million de touristes pour l’an 2000, mais qui est énorme vu l’infrastructure et les systèmes de gestion et d’organisation parfois chaotiques encore en présence.

En 1997, Aventura Latino Americana édite pour la deuxième année consécutive son manuel pour agents de voyages  Paysages Latino Américains et pour la septième année consécutive son guide « Carnet de Voyage spécial Pérou », unique en son genre, édité en français par un organisateur de voyages.
Participe avec le CEIPAL à l’élaboration d’un stand de présentation du Pérou, du Chili, de l’Argentine et de la Bolivie, au SALON DES VACANCES au Heysel (Bruxelles), 100m2, 2 comptoirs, 1 bureau, présentation des sites internets sur 
l’Amérique Latine, galerie d’exposition de photographies, 100m2 de piste de danses (le groupe de danse Ollanta Perú, avec Virginia Pauca, William Caballero et 6 autres danseurs, un groupe de Saya bolivienne, des danseurs chiliens), dégustation de vins argentin et chilien, musique de chambre argentine, projection du montage de Marc Fasol sur la Bolivie, de Guy Vanackeren sur le Pérou, et de Jean-Christophe Vanderhaegen sur des circuits Chili, Argentine, Bolivie.
CEIPAL, Aventura Latino Americana et l´hôtel Colon Inn s’occupent du voyage de presse de journalistes dont  Anne de Flandre (Télémoustique), laquelle eut la gentillesse d’écrire un sympathique article « Altiplanant » avec la collaboration de notre amie la photographe Agnès Odoul.

CEIPAL, le Club des Belges, AVENTURA LATINO AMERICANA créent conjointement des pages Internets reliées.

Cette même année le nouveau Maire de Lima (ancien Maire de Miraflores), décide de restituer à Lima ses lettres de noblesse en remodelant de nombreuses places dont la place d’Armes rebaptisée Plaza Mayor. Il vide le centre historique de ses marchands ambulants et se profile comme un président potentiel pour les élections de l’an 2000.  D’ailleurs, il change le nom de son parti «Somos Lima» en «Somos Perú» («Nous sommes Lima» en «Nous somme le Pérou» ).
Le 11 octobre 1998 les élections municipales ont désigné les nouveaux maires des communes.
Pour la ville de Lima, c'est à nouveau Alberto Andrade Carmona qui est élu maire. A Miraflores,
son frère est élu également mais une contestation pour vice de forme ou irrégularité renverra les électeurs aux urnes en juillet 1999.  Dans la commune de Santiago de Surco, c'est Carlos Dargent (d'origine belge) qui est élu avec 70% des voix (record absolu de ces élections à Lima) et une deuxième personne d'origine belge, Edouard Croquet, occupe un poste d'échevin dans cette même commune.  A Puno, un autre belge pourrait occuper un poste d'échevin, il s'agit de Christian Nonis. Pour des motifs internes il ne gardera pas ce poste.
1999, Marie-Arnold secrétaire de l'UFBE publie dans le Soir Illustré un article sur Des Belges heureux au Pérou grâce à la logistique de Aventura Latino Americana. 

en avril 2000, les élections présidentielles voient opposés, le Président sortant Alberto Fujimori, le maire de la ville de Lima Alberto Andrade, l'ancien directeur de l'institut péruvien de sécurité sociale Castañeda Lossio, l'économiste Alejandro Toledo appuyé de son ex-femme d'origine franco-belge Eliane Karp. Les écarts n'étant pas suffisant pour désigner un vainqueur au premier tour provoqueront la convocation de la population à un deuxième tour.
Le candidat Toledo, demandera de postposer la date de ces élections car il soupçonnerait un vaste mouvement de fraude qu'il veut pouvoir contrôler. Ce recul de date ne lui est pas accordé. Il invite alors au boycot des élections et invite ses partisans  à ne pas aller voter. Mais, la loi prévoit l'obligation du vote et en cas de non participation, amende et perte de nombreux droits civils, parmi lesquels, l'obtention d'un passeport, la possibilité d'effectuer des démarches administratives courantes etc. Il propose alors d'aller voter, mais d'émettre des bulletins nuls avec la mention NOn à la fraude ou blancs. Mais les mots d'ordre sont moyennement compris ainsi que sa stratégie. Il semble que monsieur Toledo aie omis un détail: personne dans toute l'histoire de l'humanité n'a jamais été élu sur base de votes blancs ou nuls. Près de 30% de ses partisans voteront pour lui, les votes blancs et nuls atteignent près de 20% soit entre 10 et 12% de plus qu'en temps habituels. Monsieur Fujimori gagne alors les élections présidentielles pour un troisième mandat de 5 ans, jusqu'en 2005.

Ne souhaitant pas en rester là, le candidat perdant, convoque ses partisans ou opposant au régime en place à la marche qu'il baptise des 4 suyos (ou 4 régions en quechua comme on les nommaient à l'époque inca). Les 26, 27 et 28 juillet cette dernière date étant à la fois la date anniversaire de la déclaration de l'indépendance, de la passation de pouvoir et d'anniversaire du président élu.
Son mot d'ordre serait d'empêcher "pacifiquement" la passation de pouvoir .
Le 28 juillet 2000, il y aura des débordements et des situations suspectes, dues  à l'opposition qui a été infiltrée ou en tous les cas qui n'ont pu être contrôlée par cette dernière. Bilan: plusieurs bâtiments incendiés, dont la banque de la Nacion où six garde de sécurité perdront la vie dans l'incendie, le bâtiment du "Jurado Nacional de elecciones", l'ex bâtiment du ministère de l'éducation. Une tentative d'incendie du palais de justice et de vandalisme du palais présidentiel. Dans le cadre d'une manifestation musclée qui dérape. L'opposition hurle au piège, à la manipulation, à la machination, l'officialisme crie  au scandale. Le gouvernement en place propose des réformes visant à démocratiser les institutions du pays sur base de conseils d'une commission de l'OEA (Organisation des Etats Americains) et des plans de luttes contre la pauvreté et le non emploi.
Améliorer le niveau de vie des plus de 25 millions de péruviens : le nouveau défit du troisième quinquénat du Président Alberto Fujimori et de son gouvernement.

Octobre 2000 Coup de théâtre une cassette vidéo émanent des services d'intelligence, est diffusée par un parti d'opposition dirigé par le congresiste Fernando Olivera. celle-ci montre le chef des services d'intelligence Vladimiro Montesino payer Monsieur Kouri un congresiste de l'opposition, pour qu'il ralie le parti officialiste. Le scandale qui en résulte est grand, mais en soit n'étonne pas grand monde.

Le Président Fujimori après quelques moments de réflexion annonce la tenue d'élections prochaines auxquelles il ne participera pas.

Son ex assesseur, Vladimiro Montesino Torres, obtient une lettre d'acceptation de démission et de remerciements pour les actions qu'il a menées contre le terrorisme et le trafic de narcotiques. L'opposition s'insurge contre ce document et il est refait sans les remerciements. 

L'ex assesseur part pour Panama avec garde du corps et autres accompagnants. Il demande l'asile politique. Différents états pressent Panama d'accepter la demande pour débloquer une situation considérée comme périlleuse pour la paix intérieure du pays. Mais Panama demande des contre parties au gouvernement Péruvien et notamment la libération d'un de ses ressortissant jugé pour terrorisme. 

Le cas de l'américaine Lori Berenson jugée elle aussi pour terrorisme est en partie révisé, elle est toujours considérée comme membre du mouvement terroriste Tupac Amaru, mais plus comme leader dans le mouvement.
Panama annule les visas de tourisme des accompagnants de l'assesseur et les renvoie au Pérou, quelques jours plus tard l'assesseur les rejoint au Pérou, sachant qu'aucune charge judiciaire n'est portée contre lui, ni plainte même déposée.
L'opposition là encore réclame. Le Président annonce alors, à l'incrédulité générale, qu'il va diriger en personne une recherche de son assesseur, qui a disparu.
Des commission d'enquête sont mises en place. Des fonds évalué à 48 millions de dollars et plus déposés par l'ex assesseur présidentiel dans trois banques suisses sont congelés par le gouvernement helvétique et saisis. Car soupçonnés de provenir du blanchiment d'argent provenant de sources illicites. Manoeuvre ? Opération réelle ? Le public reste dubitatif.

Le commandant Humala, d'une garnison du sud se rebelle et tente une insurrection peu convainquante à toute petite escale. Qui est rapidement réduite à sa plus simple expression Le commandant Humala est apréhendé, puis sera amnistié.

Le Président Fujimori profitant d'un voyage au Japon,( pays dont sont originaires ses parents ce qui lui vaut d'avoir la double nationalité à la fois péruvienne et japonaise.) annonce sa démission.

Le moment de stupeur passé, le congrès refuse sa démission et le démet pour "Incapacité morale définitive", le gouvernement de Monsieur Fujimori est dissous et un nouveau gouvernement d'interim est formé avec comme Président Valentin Paniagua et comme premier ministre l'ex secrétaire général des Nations Unies Javier Perez de Cuellar.

La convocation aux urnes est fixée au 8 avril 2001 et la passassion de pouvoir au nouveau président élu au 28 juillet 2001.
Parmi les candidats à la présidence se retrouvent opposés Alejandro Toledo, Alan Garcia Perez (ex président), Fernando Olivera, Lourdes Nano Flores, etc.
Et les rues et avenues voient fleurir leurs affiches de casmpagnes.

Mais des cassettes des services secrets internes ont encore été trouvées on parle de 700 cassettes vidéo dont bonne part impliquerait des hommes politiques dans des affaires de corruptions. Les congressistes Ernesto Gamarra Alberto Kouri déjà impliqué ne représenteraient que la pointe du scandale de l'iceberg politique. Au deuxième tour il faudra départager les deux candidatures en tête du nombre de votes celle de Alejandro Toledo et celle de Alan Garcia Perez.

Le 3 juin 2001, les urnes ont désigné Alejandro Toledo Manrique Alejandro Toledo à gauche sur l'affiche comme prochain président élu au suffrage universel du Pérou  pour un mandat de cinq ans. La passation de pouvoir se tiendra comme le veut la tradition le 28 juillet à la commémoration de la déclaration d'indépendance du pays. Ce qui est curieux c'est que Alejandro Toledo Manrique est présenté en Europe comme un "indien" pur souche alors qu'aucun de ses noms de famille ni paternel ni maternel de sont d'origine culturelle non espagnole. Toledo est le nom de famille d'un terrible vice-roi d'espagne "Francisco Toledo" qui réinstalle l'inquisition en lui donnant les moyens de leurs prétentions, Manrique n'est davantage "indien", et si Alejandro Toledo a des traits particuliers dénotant une "appartenance" ce sera à la large population métisse.
Les Etats Unis déconseillent toujours de voyager au Pérou qu'ils considèrent comme dangereux.
Le 11 septembre de la même année, tous les médias du monde ont la même "Une", les couvertures des magazines aussi, car le terrorisme frappe encore de façon spectaculaire,  mais beaucoup plus haut à...Manhattan. 

4 appareils de l'aviation civile Nord Américaine sont prix par les armes par un groupe terroriste qui se fait appeler Al-Qaeda. Deux appareils, le premier d'American Airlines, le second de United sont précipités contre les tours jumelles de New-York, l'attentat est filmé et c'est en direct qu'incrédule le monde voit les tours s'effrondrer l'une après l'autre. Elles étaient le symbole de l'Amérique économique puissante et sans rivale. Un autre appareil d'American Airlines s'écrase sur le Pentagone, symbole de la puissance militaire Nord Américaine, tandis qu'un quatrième appareil appartenant cette fois à United dont on ignore où les terroristes comptaient le faire crasher s'écrase en forêt. Plus de 3000 morts... 

Octobre 2002 , un groupe terroriste composé d’indépendantistes tchétchènes envahit le théâtre de la Doubrovka à Moscou et prend 800 personnes en otages. Le 26 octobre après avoir assiégé le théâtre pendant environ 57 heures, les forces spéciales russes, jettent massivement des sortes de bombes lacrymogènes mais la plus part contiennent des gaz destinés à "endormir" tout le monde. Mais, le bilan sera lourd 129 des 800 otages mourront asphyxiés par ces gaz supposés infoffensifs. Le groupe de 41 terroristes composés pour près de la moitié de femmes sont abattus ou meurent asphyxiés eux aussi.

En 2003, une commission formée en 2001 sous le président Vicente Paniagua appelée "commission de la vérité" puis la même année sous le mandat de Alejandra Toledo sera rebaptisée " commission de la vérité et de la réconciliation" présentera le 28 août sont rapport final.
Il évalue à plus de 69.000 morts ou disparus en 20 ans dûs aux terroristes ou à la répressions des forces armées, policières ou des services secrets sous les mandats des présidents Fernando Belaunde Terry, Alan Garcia Perez et Alberto Fujimori Fujimori (qui cumule 2 mandats). 
Le rapport fut suivi d'une exposition photographique illustrant ces années difficiles, un devoir de mémoire pour que l'"histoire ne se répète pas".


Et édita un livre de photographies appelé "Yuyanapaq 1980-2000 Relato visual del conflicto armado interno del Peru ", "pour se souvenir. 1980-2000 le récit visuel du conflit armé interne au Pérou".
D'autres aussi se chargèrent de rappeler par l'image et les mots ces années difficiles comme Caretas et son livre "Le Pérou aux temps de la terreur. La vérité sur l'épouvantable"

Parallèlement, le pays suit sa route. Du gaz est acheminé de la partie amazonienne de "Camisea" à travers les Andes jusqu'à Lima où c'est la cie belge Tractebel qui est chargée de la distribution dans la ville.
Lors du procès fleuve de Vladimiro Lenine Montesinos, de nombreux chefs d'accusation pleuvent, l'un d'entre eux est d'avoir fait du traffic d'armes en faveur des guerrilleros des FARCS de Colombie. Une réponse curieuse en ressort sur les chaines de télévisions locales. Il aurait obéit à la CIA en remettant ces armes aux FARCS pour qu'une fois armés on puisse les désigner comme ...dangereux!


Le 20 mars 2003, les Etats-Unis avec la Grande Bretagne  attaquent l'Irak contre l'avis de nombreux autres pays comme le ,Canada, le Mexique, la France, La Belgique, L'Allemagne etc. Mais avec le soutient des gouvernements Espagnols, Italiens contre l'avis de leurs populations qui comme les autres déescendent dans les rues au cri de "PAS EN NOTRE NOM!" nous ne voulons pas de cette guerre!

Le 11 mars 2004, 13 bombes placées essentiellement dans des sacs à dos sont déposées dans des wagons de plusieurs trains. 10 d'entre elles exploseront entre 07h39 et 07h55 (heure madrilène) provoquant la mort de 202 personnes et  en blessant plus de 600 autres. Ce sont plusieurs gare qui ont été visées
: Atocha (3 paquest d'explosif) où il ya eu le plus grand nombre de victimes, El Pozo del Tío Raimundo (2) et Santa Eugenia (1) et 4 dans les wagons d'un train à l'extérieur de la gare d'Atochal. Le gouvernement espagnol de M. Aznar pointe du doigt les activistes de l'ETA
qui démend. La revendication viens d'Al Qaeda qui "punit" l'Espagne du gouvernement de M. Jose Maria Aznar pour sa participation à l'occupation militaire de l'Irak aux côtés des Etats-Unis. Les élections sont proches l'opposition espagnole promet le retrait d'Irak. C'est payant car c'est ce que veulent les Espagnols. C'es M. Zapatero de gauche qui devient premier ministre, l'Espagne se retire d'Irak.

En  juillet et août 2004 les accusations se multiplient contre les membres de la famille du président de la république. Ses frères Pedro, Luis, sa soeur Margarita sont pointés du doigt par des journalistes qui dénoncent des cas de figures troublant Un frère arrive avec un capital de société d'environ 1200 dollars américains a obtenir une licence le plaçant comme rival de Telefonica del Peru d'origine espagnole et qui pour obtenir la concession et ses licences a du apporter des dizaines de millions de dollars, un autre dans un dossier de distribution de terre se serait attribué à titre gracieux une extension de 450.000 m2 dans le Sud de Lima en une zone se revalorisant à Lurin. Etc. La corruption ne semble pas lâcher de terrain, elle semble même en gagner.
Son neveu est accusé de viol.

En décembre 2004 c'est l'Asie qui tremble avec un tremblement de terre de force 8,9 sur l'échelle de richter qui provoquera un tsunami dévastateur dont le résultat sera notamment. Le chiffre des morts le 26 décembre le jour de la catastrophe, le chiffre de 12000 morts potentiels est avancé par la presse un mois plus tard le bilan s'est alourdi significativement: 288.000 morts! Une mobilisation humanitaire sans précédent dans toute l'histoire del'humanité est mise sur pied! des chiffresde plusieurs milliards de dollars sont estimés.

Au Pérou en janvier 2005 Antauro Humala frère du commandant Ollanta Humala, a voulu réitéré le coup de main de son frère 5 ans plus tôt. Il attaque avec un groupe de "réservistes" et sympathisants un commissariat de police.
Il réclame alors la démission du président Toledo. Mais, la situation deviendra vite critique et il sera arrêté. Quelques heures plus tard tous les membres de son "commando" sont arrêtés. Mais dans durant l'action en question 4 policiers ont perdu la vie et deux partisan d'Antauro Humala. Des journalistes européens parle de tentative de coup d'Etat au Pérou. Rien de semblable ne s'est produit, même si l'accumulation des attaques de médias ou en justice contre des membre de la famille du président, son parti etc leur fait  hurler à la cabale de déstabilisation.

Fin mars un nouveau tremblement de terre en Indonésie provoque la mort de 2000 personnes.

Le dimanche 3 avril les cloches du Pérou annoncent une nouvelle répandue dans le monde entier: le Pape Jean-Paul II, au terme d'une pénible agonie est décédé. Le gouvernement décrète le lendemain, lundi 4 avril jour férié, prenant tout le monde de court.
A Cusco le secteur privé ne suit que très peu ce férié inopiné, si ce n'est bien entendu sur le plan scolaire et dans les administrations. Tandis que suppléments spéciaux, revues, livres sur la vie et mort de Jean-Paul II apparaissent dans tous les kioskes de journaux et librairies.

Le mercredi 6 avril c'est Monaco qui est en deuil, avec le décès du prince Rainier III. Mais la famille Grimaldi continue de diriger la principauté à travers Albert fils de Rainier III.

 Le mardi 19 avril 2005, au Vatican, fumée blanche, volées de cloches et porte parole  annoncent "habemus Papam" et la nomination du 265e pape de l’histoire. C’est le Cardinal allemand Joseph Ratzinger qui chausse les souliers de St Pierre! Il prend le nom de Benoit XVI. Il a été membre des jeunesses hitlériennes dans sa jeunesse. Mais d'aucun affirment qu'il n'avait pas le choix et était trop jeune pour que cela soit tenu en compte. Joseph Ratzinger avant de devenir pape avait charge de gardien de la foi. Dans le passé, ce titre désignait le ... "grand inquisiteur".

Le 31 mai, à Cusco 10.000 étudiants reproduisent en une « muraille humaine », les contours de l’ancienne capitale inca telle qu’elle se présentait il y a plus de 5 siècles. 
Puis c’est au  tour des Pays-Bas de dire non à la constitution européenne lors d’un référendum sur la question. Peu après Tony Blair le ministre britannique refuse d’approuver le budget européen si cela signifie devoir renoncer à un certain chèque annuel pour l’agriculture britannique


Le mercredi 6 juillet 2005, Le prince Albert de Monaco reconnait sa paternité "hors mariage" d'un petit Alexandre dont la maman est une ex-hotesse de l'air Africaine de nationalité togolaise.
Londres est désignée comme organisatrice des jeux Olympiques de 2012, l'emportant sur les candidatures de Paris, Madrid, Moscou et New York.

Le jeudi 7 juillet 2005,alors que le G8 commence sa réunion dans les îles Britaniques sous la présidence du premier ministre britannique Tony Blair qui assure aussi pour 6 mois la présidence de l'Union Européenne, plusieurs bombes explosent à Londres en 4 lieux différents. Vers 11h00 heure de Lima, sur TV5 les journalistes annoncent: 33morts et plus de 150  blessés plus peut-être une dizaine de morts dans un bus à étage où un "kamikaze" aurait probablement actionné la bombe qu'il portait.

Quelques temps plus tard de nouvelles bombes sont abandonnées dans la ville de Londres mais heureusement la plupart ne fonctionnent pas comme prévu et les dégats sont limités. Mais, l'administration britannique souvent critiquée pour sont "laisser faire" au nom de la liberté d'expression et de culte qui voyaient des prédicateurs de tous crins vanter les faits d'armes terroristes, louer les poseurs de bombes et autres faire des prêches encourrageant la terreur, change de position. Il est à présent évident que cette liberté ne "sanctuarise" plus les îles britanniques. Du moins l'action militaire aux côtés des américains en Irak les a changé également en cible. L'administration de Tony Blair menace désormais d'interdiction de territoire et expulsion à tous ceux et celles qui tiennent des discours subversifs, encourrageant le meurtre, le terrorisme, la guerre "sainte" ou pas. 

Puis c’est en Egypte que des bombes sont posées plus de 80 personnes perdent la vie.

Le 29 juillet Scotland yard annonce qu’elle a réussit à arrêter 3 des poseurs de bombe, le quatrième  a été appréhendé en Italie sur ses informations par la police italienne. Mais, un scandale éclate car les "bobbies" tuent « par erreur » un jeune brésilien qui auraient annonce-t-on dans un premier temps fuit à toutes jambes à la première injonction de s’arrêter ordonnée par la police. Cette version sera démentie par des témoins. La tête du jeune brésilien est criblée de 7 balles ! Le gouvernement britannique l’a annoncé sa politique d’accueil et de tolérance a changé. Le « Londonistan » comme certains le surnommait pour la présence de nombreux centres musulmans , mais surtout pour les prêches enflammés ou sulfureux, encourageant l’imposition de l’Islam et impositions de règles de vie sur les lois locales, la généralisation du port du voile, du tchador voire de la dissimulation complète du corps et autres éléments vestimentaires, la subversion, la glorification des terroristes et de leurs actes, publications dans ce sens et véritables écoles d’endoctrinement sont désormais interdits.  A l’opposé le « shoot to kill » longtemps interdit aux forces de l’ordre britannique est à nouveau autorisé. Les garanties citoyennes des non musulmans … 

Le 29 août, l’ouragan Katrina frappe la Louisiane avec une violence jamais atteinte de mémoire de Louisianais. Il se converti en la catastrophe naturelle la plus onéreuse qui ait frappé les Etats-Unis. Il fait la Une dans toute la presse dans le monde CNN, TV5, au Pérou aussi dans tous les journaux, les radios, les chaines de télévision. Les assurances se préparent à devoir débourser plus de 25 milliards de dollars. La ville ancienne qui se trouvait en dessous du niveau de l’eau protégée par des digues comme dans les polders est démolie. L’ouragan a provoqué une énorme vague qui l’a fait qualifier par certains de petit tsunami. Les digues ont cédé et 80% de la ville s’est retrouvée inondée sous plusieurs mètres d’eau. Les vents de plus de cent kilomètres heure, Les débris volent avec force, cassent brisent tout sur leur passage. Voitures, caravannes, troncs d’arbres, maisons entières, pilônes, ponts, etc sont emportés par les flôts boueux et à leur tour entrechoquent, détruisent, broient, dévastent tout. Un premier bilan humain fait état de plus d’une centaine de morts. Mais, un maire ne cache pas sa crainte de voir les chiffres grimper vertigineusement sur plusieurs milliers de décès. Carl’histoire n’est pas finie,  la ville innondée est sans eau potable, sans électricité, sans nourriture, les magasins ont été pillés, des centaines de personnes sont encore bloquées et isolées sur des toits de maisons et autres endroits complètement innondés, des cadavres flottent, des épidémies sont à craindre. Le chaos règne toujours 3 jours plus tard. Plus de 80.000 personnes sont  bloquées en attente d'aide, de soins, de nourriture, d'eau, d'évacuation. Porte-avions et porte-hélicoptères sont envoyés vers la zone sinistrée.
Le 30, c’est l’Irak qui vit une nouvelle tragédie. Lors d’un pèlerinage vers la ville de Sadr, une foule compacte traverse le large pont principal. Mais soudain une rumeur enfle, deux kamikase se seraient infiltré dans la masse en mouvement avec l’intention d’y faire détonner leurs explosifs. C’est la panique, les gens sont poussés pardessus les parapets, tombent dans le fleuve et s’y noient, se font écraser. Le bilan est stupéfiant le 31 on annonce d’éjà 965 morts !

Le Pérou se prépare pour les élections du président qui succèdera à Alejandro Toledo Manrique.







Consultez aussi nos autres pages

Les circuits, programmes et agences
 

Sud
Programmes et circuits en
7, 15 et 21 jours
Nord
Programmes et circuits
en 16 et 21 jours
Nord-Sud
programme 26 jours
Programmes
à la carte
Aventura Latino Americana
Spécial Choque Quirao

Les villes
 

Construisez vous même votre programme; pour vous aider nous vous donnons quelques suggestions et informations sur les villes suivantes et leurs principaux points d'intérêts :
Lima Cusco Puno Arequipa Nazca Ica
Trujillo Lambayeque Tumbes Huaraz Chachapoyas Pisco - Paracas
Cajamarca
Ayacucho
Zaña
Iquitos
Pucallpa
Puerto
Maldonado

Les sites archéologiques
 

Construisez vous même votre programme; pour vous aider nous vous donnons quelques suggestions et informations sur les sites archéologiques proches de Cusco:
Ollantay Tambo Puma Marka Machu Picchu Sillkinchani Collmay Rumi Punku Huchuy Cusco
Choque Quirao Saywite Choque Pukio Huascar Pickillacta Tipon Raqchi

 
Construisez vous même votre programme; pour vous aider nous vous donnons quelques suggestions et informations sur les sites archéologiques proches du Nord
kuelap Carajia Tucume Sipan

Les fêtes et processions

Inti raymi
Coyllur Ritty
Yawar Fiesta
Corpus Christi

Les personnages historiques

Christophe Colomb
Charles Quint
Francisco Pizarro
Pachacutec
Tupac Yupanqui
Diego de Almagro

L'histoire

histoire
Conquista armée
démocratie et république
Histoire de Cusco
Vice-royauté
Chronologies comparées
Corsaires et Pirates
indépendance
 Préhistoire

Le Pérou, documents, bagages, téléphones

Le Pérou infos générales
Documents nécessaires
Que mettre dans sa valise
Perte de bagages
Douanes
Codes téléphoniques

 
Ce qu'il faut néanmoins aussi savoir

Les hôtels, restaurants, la cuisine

Hôtels et restaurants
Agences de voyage
Cuisine
Cuisine Inca

Autres thèmes: Faune et flore, les condors, le mal d'altitude, les volcans, religions, l'inquisition, l'esclavage, portraits
 

Faune et flore du Pérour
Les condors
Le mal de l'altitude
 Les volcans
 religions
Inquisition
Esclavage
Portraits de gens
Les armes
Le climat
Aventure par air, eau, terre
Lexique Quechua>Français
Livres, Bd etc sur le Pérou
ou s'y passant
Boutique
Belges et  Incas furent-ils compatriotes ?

 A propos de Puno et du lac Titicaca : Hotel Colon Inn***Livre Taquile : rencontre avec les Fils du soleilde croyances et de religions

Les Belges du Pérou : le Belgo-club

Autres langues : Nederlands, English, Español, Deutsch


Aventura
Latino Americana SRL
Avenida Mariscal la Mar, 146
Lima 18 (Miraflores)
Pérou
Tél/fax: 51-1-447.14.44
 e-mail: perou@amerique-latine.com
textes et photographies de Guy Vanackeren©
Webmaster Guy Vanackeren infos@amerique-latine.com

http://www.amerique-latine.com


© 2003 Guy Vanackeren et Aventura Latino Americana

Consultez aussi nos autres titres
 
 
Infos générales sur le Pérou
Villes et régions
Aventura Latino Americana  l'agence belge au Pérou 
Carnets de Voyage
Sud Pérou
Documents nécessaires
 Histoire
Bolivie
 Nord Pérou
Qu'emporter 
Le Club des Belges du Pérou
  Mexique
Nord-Sud
Ce qu'il faut aussi savoir
Hôtels et restaurants
 Equateur
Autres langues : Nederlands, English, Español, Deutsch



Premiers articles sur notre web

http://www.branchez-vous.com/nouveaux_sites/98-09/02-293502.html



 
 


Aventura
Latino Americana SRL
Avenida Mariscal La Mar, 146
Lima 18 (Miraflores)
Pérou
Tél/fax: 51-1-447.14.44
 e-mail: perou@amerique-latine.com
textes de Guy Vanackeren©
http://www.amerique-latine.com


© 1998 Guy Vanackeren et Aventura Latino Americana
© 2003 Guy Vanackeren et Aventura Latino Americana
infos@amerique-latine.com