Qapac Ñan, voie impériale et autres routes du Tawantinsuyu
Plus de 40.000 Km de circuits routiers, s'étendaient sur une surface de près de 4millions de km2,
du territoire de la plus grande puissance d'Amérique du Sud, il y
a cinq siècles d'ici.
Ces voies de communications sont vitales pour la cohérence et la sécurité
tant interne qu'externe, ainsi que pour l'expansion foudroyante d'une grosse
bourgade qui a des appétits, de ville puis de seigneurie, de royaume,
pour arriver à s'affirmer en un peu plus d'un siècle comme
le ÍSZ¶ vaste empire de toute l'histoire de l'Amérique du Sud.
C'est donc dire qu'une partie essentielle de cet immense réseau de
sentes, chemins, routes et grands routes a été tracé
et construit par des populations contemporaines des Incas et surtout qui
les ont précédé, et ce, depuis 4500 ans avant leur domination
(soit aux alentours de 3000 ans avant Jésus-Christ). Où l'on
retrouve les gens de Caral, de Chavin de Hunatar, de Nasca, Paracas, Mochicas, Chimus, Wari, Chacapoyas, Coyas ou Tiahuanacus, Chancas etc.
Comme pour Rome on a tendance à dire que tous les chemins mènent
à la capitale, le "Nombril du Monde" ou en viennent .
Mais, il serait
erronné de penser que les communication terrestre s'articulent en
forme d'étoile au départ de Cusco. S'il est certain que de
Cusco on peut aller à n'importe qu'elle cité de l'empire par
une route on peut aussi aller d'une ville côtière à une
andines sans obligatoirement passer par capitale.
Si d'aucuns affirment que toute route inca porte le nom de Quapac Ñan,
l'idée de différents types et catégories de routes et
chemins se précise de plus en plus. Certains en distingueraient plusieurs comme des chemins:
-
pour militaires (dont certaines auraient pu revêtir un caractère de "secret" et donc d'interdiction aux autres)
-
pour religieux
-
pour messagers ou "chaskis" (avec aussi pour certains d'entre eux une certaines réserve)
-
pour commerçants et caravannes de lamas
Etc
La géographie accidentée oblige ces chemins souvent
larges comme des voies romaines à se faire parfois plus exigus, se
transformer en escaliers ou se jetter au-delà de précipices
certaines fois impressionnants sous forme de ponts plus qu'audacieux
à plusieurs centaines de mètres de hauteur, mais il apparait
qu'il y aurait eut également des ponts flottant en région de
lacs. Car si le territoire compte une zone de déserts et oasis côtiers,
à des altitudes proches du niveau de la mer, la cordillère
des Andes les obligent à des passages au-delà des 4000m d'altitude
et pour le plan religieux le culte à des cîmes enneigées,
des volcans et autres monts et lagunes obligent religieux et parfois animaux
ou personnes à sacrifier à plus de 5000 mètres d'altitude.
Il ya donc le grandes routes longitudinales, des transversales et autres
intermédiaires et quelqu'unes en étoiles.
Si une préocuppation est le tracé, l'autre est le voyageur
et ses besoins notamment de halte pour se sustanter, boire et se reposer.
Ce sont les Tampu ou tambo sortes de relais situés généralement
à la distance que peuvent parcourrir les caravanes de llamas et autres
alpagas en une journée, situé en général tous
les 15 à 25 km, tenant compte, pour calculer les distances à
fixer entre ces sortes d'auberges ou de relais, de la difficulté du
terrain (altitude, pente à gravir ou descendre et obstacles ou autres
problématiques diverses). Mais, selon les fonctions et les nécessités
de certains de ceux qui doivent se déplacer sur ces voies de communication
et les impératifs, tactiques, stratégiques, de temps et autres
d'autres types de points de références sont pris. C'est ainsi
que certaines voies destinées par exemple aux Chaski ou messagers
prévoieront des points de relais parfois jusqu'à tous les 2,8km
et des points de repos au moins tous les 5km.
Les Samana sont des aires de repos n'impliquant pas obligatoirempent
d'existence de bâtiment ou autre édifice, mais bien d'une zone
aménagée ou se prêtant naturellement à l'arrêt
momentané comme une aire de stationnement d'autoroute actuellement.
Les voies d'accès sont contrôlées, tout comme les ponts
qui ont des responsables chargés à la fois de surveiller ceux
qui souhaitent les emprunter que leur état.
Certains endroits situées à un certains pourcentage de distance
à parcourir d'un chemin à un autre comme moitié du Chemin,
point culminants, cols, passage plus compliqué, point de vue etc,
voient aussi l'accomplissement d'un rituel par les voyageurs en bord de chemin.
Ils déposent une ou plusieurs pierre en tas ou sur petits amoncellemnt
qui finissent par former de petits monticules en équilibre et sont
appelés "Apachetas" une façon de remercier les dieux,
esprits et autres gardiens des endroits et de les prier pour que le
voyage se poursuive dans de bonnes conditions.
.
Si dans certains cas le chemins est de terre battue ou affirmée il
est en qui sont entièrement en pierre comme ci-dessous.
L'arrivée dans une région déterminée ou une ville
est parfois signalée par murailles qui barrent des vallées
ou protègent des villes ou cités et possèdent des "portes"
gardées comme c'est le cas sur la grande route Sud qui relie
Cusco à Puno ou zone Coya.
Actuellement la redécouverte et la restauration d'une partie du "Qapac Ñan"
est devenu un des plans prioritaire de l'Institut National de Culture au
Pérou qui maintient des relations avec les pays voisins qui firent
en leur temps partie de l'empire comme la Bolivie, l'Equateur, la Colombie, l'Argentine et le Chili.
Aventura
Latino
Americana SRL
Avenida Mariscal la Mar, 146
Lima 18 (Miraflores)
Pérou
Tél/fax: 51-1-447.14.44
e-mail: perou@amerique-latine.com
textes, et photographies de Guy Vanackeren©
© 2005 Guy Vanackeren et Aventura Latino Americana
© 2004 Guy Vanackeren et Aventura Latino Americana
© 1998 Aventura Latino Americana
© 2002 Aventura Latino Americana
© 2003 Aventura Latino Americana
textes, photographies et dessins de Guy Vanackeren
©
146, Avenida Mariscal La Mar,
Lima 18 (Miraflores), Pérou. - Tel/fax :-1-447.14.44- E-mail :
perou@amerique-latine.
Attention
! Toutes les informations communiquées
ci-avant et dans ce site d'une façon générale sont
données de bonne foi, sur base de sources fiables et vérifiées.
Néanmoins, nous ne pouvons assumer aucune responsabilité
au cas où une voire plusieurs erreurs se seraient glissées,
malgré notre vigilance, dans ce site.
la rédactioó}šR>
|