Sujet délicat, évidemment.
Il faut savoir qu'au Pérou, il a circulé beaucoup d'armes
de toutes sortes et de toutes provenances.
On dénombre aussi bien des Fals et browning belges que des Uzi
israéliens, des m16, des smith & wesson américains, des
kalachnikovs russes, des armes péruviennes, brésiliennes
comme les révolvers Rossi, les pistolets Taurus, que des armes de
fabrications artisanales ou hyper sophystiquées.
D'abord en raison du terrorisme qui régnait dans les années
1982>92/93.
Les concitoyens ont été autorisé à cette
époque à être armés pour essayer d'assurer leur
sécurité en partie eux-mêmes face au danger qu'ils
pouvaient courrir.
Les droits communs eux aussi participant dans les circuits parrallèles
illégaux à cette circulation.
Pour remettre un peu d'ordre dans tout cela, le gouvernement a imposé
l'obligation d'avoir une licence pour le port d'armes.
La possession d'arme à feu et ou explosif
sans licence,
conduit automatiquement à arrestation,
avec amende et peine de prison.
Si l'arme est considérée comme arme
de guerre
(à partir du pistolet PB 9mm, en passant par toutes les autres;
fusil mitrailleur, bazooka, mitraillette, etc..) explosif (depuis l'artisanal,
en passant par les plus puissants grenade, plastic, C4, etc) sont soumis
à licence (attention ces licences ne sont
plus délivrées qu'aux représentant des forces de l'ordre
et forces armées, hommes politiques et gérants d'entreprises
(dont le nom figure dans les statuts de la société).
Quiconque est attrapé avec ce genre d'arme de guerre ou explosif
sans licence est passible d'une peine de réclusion criminelle pour
"terrorisme agravé" (cette notion un peu spéciale n'existe
à notre sens qu'au Pérou) de 15
ans minimum à perpétuité !
Même, s'il n'a commis
aucun autre délit que la possession de l'arme dont question et n'a
pas tiré le moindre coup de feu ni menacé qui que ce soit!