Le
sexe et la sexualité avant l'arrivée des Espagnols.
La sexualité semble un
élément relativement codifié
et enseigné dans de véritables cours d'éducation
sexuelle
et d'explication des nécessité de continuité de
contrôle
ou d'encouragement à la natalité.
Les unions sont le plus souvent
"arrangées"
et constituent le ciment de pacte d'alliance, non agression, estime etc.
Les "huacos érotiques" a
céramique "Mochica" est particulièrement
explicite en la matière.
Tout est enseigné, la nécessité de
continuité,
les différentes positions potentielles de même que les
variantes
dans les jeux d'alcôves.
La céramique permettant d'avoir une vision tridimensionnele et
d'examiner
la "chose" sur toutes les coutures, mais aussi d'approcher un
début
de pratique, néanmoins sans compromission.
L'exemple le plus frappant peut-être étant cette
céramique
ithyphallique présentant un personnage au membre
démesuré.
Mais l'objet est un récipient que l'on rempli d'un liquide
probablement
épais (chicha onctueuse et fermentée) par la tête
et
que l'on boit par le pénis turgescent, initiation à la
pratique
du sexe oral! Dont deux exemplaires légèrement
différents
sont présentés ci-après. On
rempli le récipient par l'ouverture de la tête, les
élèves
féminines doivent le vider par le prepus, elle doivent
rendre
le récipent vidé. Celles qui tentent de le boire par
l'autre
côté seront immédiatement identifiées car
elle
pourront boire sans se salir car des trous ont été
prévus
sur tout le pourtour de la tête.
Trop imaginatif ? L'acte de
fellation direct lui-même est représenté de
façon
on ne peut plus explicite à partir de la troisième
photographie ci-dessus ou celles, ci
dessous..
Ces éléments semblent indiquer qu'il n'y a guère
de
tabou en la matière à l'époque. Quoique, certaines
d'entre
elles présentent des couples en stimulation sexuelle, fellation,
manipulation vaginale ou clitoridienne voire en plein coït et
pourtant
parfois
portant coiffe et même autre partie de vêtement ou sous
couverture.
Depuis la traditionnelle position "du missionnaire" à d'autres
plus élaborées formant un véritable kamasutra
céramique Mochica.
Ces céramiques sont
probablement utilisées dans les
accllahuasis
sortes d'écoles monastères pour jeunes filles de la haute
noblesse
ou les jeunes femmes choisies.
Les positions sont déjà celles pratiquées
actuellement
dans ce qui est considéré comme l'imaginaire sexuel
classique ou moins, dans le dos couchés, en levrette .
Il existe même des "huacos"
céramiques présentant
des
couples pratiquant un coït anal étendu avec auprès
d'eux
un nouveau-né tétant ou la main sur le sein maternel.
La sexualité anale n'est pas davantage tabou, au contraire elle
apparait
comme une sexualité alternative permettant de ne pas
interférer
avec le rétablissement physiologique de l'organisme
féminin
juste après un accouchement avec l'avantage de ne pas
interférer
non plus avec l'alaitement par exemple.
L’apprentissage,
la pratique « à l’essai » sont
fréquents dans l’empire. Cela se
marque notamment par le « Servinacuy » ou
mariage à l’essai
que peuvent pratiquer les jeunes amoureux tant dans le passé que
dans certaines
populations rurales andines comme sur l’île de Taquile par
exemple :
Cela se traduit souvent par une natalité précoce et des
jeunes filles parfois
en ceinte dès douze ans et avec
plusieurs enfants déjà lorsqu’elles atteignent 18 ans.
Dans le passé
l’utilisation de certaines plantes permettait une certaine
régulation de la
fertilité essentiellement féminine. Mais, un certain
interventionnisme
« moderne » depuis l’arrivée des
conquistadores est venu interférer
dans ces pratiques et connaisssances de celle-ci. Ceci dit
l'efficacité de ces planifications ne constituaient pas une
préoccupation de premier ordre. Une grossesse non
désirée n'était généralement pas
considérée comme une catastrophe pour les jeunes
marié à l'essai. L'enfant resterait dans la famille de la
jeune femme et constituait dans ces familles essentiellement
d'agriculteurs et d'éleveurs une main d'oeuvre bon marché
presaue garantie.
Même
si les effets d'une
sexualité non protégée avec
des sujets à risques sont connus. Les maladies sexuellement
transmissibles
à conséquences visibles sont représentés
dans
la céramique sans complaisance sous tous les angles. Ci-dessous,
un homme atteint de la syphilis,
montre
les chancres de la peau et l'effet "démotivant" de sa
sexualité "non protégée". ou plus exactement
de partenaires multiples non protégés et/ou avec des
personnes à risque sachant que les prostituées existent
déjà.
Ceci dit, plus tard, chez les Incas des châtiments d'une
sévérité extrême sont prévus pour les
"crimes sexuels" comme les relations interdites, mésaliances,
certains types d'adultères etc.
Si la sexualité permet aux êtres de se prolonger
au-delà de la vieillesse et la mort formant des dynasties sur de
nombreuses génération si l'union et la fertilité
sont au rendez-vous. Si elle l'est, il y aura accouchement,
allaitement, éducation.
Mais, la mort peut aussi se sentir appelée lorsque maladie ou
condamnation diagnostiquent une issue fatale quel que soit le niveau de
hierarchie atteint.
La mort peut arriver par des proches, très proches. Il
suffit qu'une femme dans un harem ou différentes relations soit
atteinte pour provoquer contaminer même un chef et lui
transmettre la maladie voire la mort
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